René Girard : “Quand on n’est pas très bien, il faudra savoir être vilains”

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, partenaire de Girondins4Ever, René Girard, ancien milieu de terrain bordelais de 1980 à 1988, s’est exprimé ce qui va compter, selon lui, dans le money time de cette Ligue 2.

    « Déjà, il faut battre Nîmes à la maison, cela passe autant par-là que contre les autres plus grosses équipes. Je pense que contre Metz, ils savent ce qui les attend, que ce sera un match musclé, solide, contre une bonne équipe. Ce sera un match assez équilibré. Par contre, il ne faudra pas perdre ensuite des points bêtement contre des équipes… Nîmes, ce ne sera pas facile, ils vont être là, ils vont s’accrocher, ils ont aussi besoin de points pour se tirer un petit peu du mauvais pas dans lequel ils sont. Je crois que ce sera de savoir gérer les temps forts et les temps faibles. C’est-à-dire que quand on n’est pas très bien, il faudra savoir être vilains, et faire quand même des résultats, prendre des points où ça se présente. Il ne faut rien lâcher, surtout que je crois qu’il doit rester une dizaine de journées. Là, il ne faut rien lâcher parce que ceux qui sont en bas, avec les quatre descentes, cela fait beaucoup de monde à la porte, et ça va taper dur… Il faut être concentré jusqu’au bout et ne pas se relâcher. Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, il n’y a rien de gagné ».

    Et à ceux, les plus pessimistes, qui ne voient pas Bordeaux retrouver ses belles heures passées un jour, René voulut donner une note positive.

    « Avec Montpellier, en 2012, jamais on aurait pensé qu’on pourrait être Champion de France, et ça s’est passé… Il ne faut pas désespérer. Si un travail de fond est fait, vous retrouverez une belle équipe ».

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.