Julien Faubert : “J’ai eu la chance d’avoir des entraîneurs comme Francis Gillot et d’autres qui m’ont permis d’échanger avec eux, d’aller dans les bureaux”

    Actuel entraineur principal de l’équipe première de l’Étoile Fréjus Saint-Raphaël, Julien Faubert a pour mission, en cette fin de saison, de maintenir le club. L’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, qui gravit les échelons petit à petit, explique à So Foot pourquoi il a opté pour une carrière de coach.

    “C’est venu très naturellement. J’avais déjà une sensibilité vers la fin de ma carrière, aux alentours de 28-30 ans, sur tout l’aspect tactique/mise en place/organisation des entraînements et de l’équipe. C’était vraiment quelque chose qui me plaisait. J’ai eu la chance d’avoir des entraîneurs comme Francis Gillot et d’autres qui m’ont permis d’échanger avec eux, d’aller dans les bureaux, de discuter sur leur façon de fonctionner et leur organisation. C’est venu naturellement, je me suis dit : « Je reste dans ce que je sais faire, le football. » Et puis c’est la passion. J’aime le football, je l’aime vraiment, ça a été toute ma vie et ça l’est encore. J’aime ce que je fais, j’aime me remettre en question, j’aime chercher et me torturer l’esprit”.

    Il fut ensuite invité à donner sa philosophie de jeu.

    “Ma philosophie de jeu passe par le mental. C’est les leçons que j’ai tirées de mon parcours professionnel : il faut détester la défaite. Il faut vouloir gagner absolument tout, que ce soit les jeux à l’entraînement ou les matchs le week-end. Sur le plan tactique, globalement, c’est faire vivre le ballon en faisant beaucoup d’efforts aussi bien offensifs que défensifs et essayer de manœuvrer l’équipe adverse en exploitant toutes les parties du terrain. Si je devais résumer ma vision du football, ce serait celle-là, et si on peut avoir la possession du ballon en même temps, ça serait parfait. J’espère que l’exigence que nous nous imposons, mon staff et moi, transpirera sur les joueurs et entraînera des résultats parce qu’on ne peut pas espérer quelque chose dans le football si on ne met pas du travail, du travail et encore du travail”.