Mathieu Debuchy : “Une arrivée qui m’a touché ? Je peux parler de l’arrivée de Rio, forcément. Il était notre capitaine emblématique”
Sur Colinterview, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, Mathieu Debuchy, s’est remémoré ses années au LOSC, et notamment celles qui ont mené les Dogues au titre de Champion de France.
« Une arrivée qui m’a touché ? Je peux parler de l’arrivée de Rio, forcément. Il était notre capitaine emblématique, et il a amené une stabilité dans cette équipe. C’était un leader naturel en fait, un leader naturel. Il a bonifié cette équipe et nous a apporté beaucoup de sérénité. Après, je peux en citer d’autres… On avait une équipe complète, un gardien exceptionnel avec Micka Landreau, une défense solide avec Adil Rami et Aurélien Chedjou. Au milieu c’était très costaud avec Flo Balmont et Yohan Cabaye. Et puis on avait ces armes offensives avec Gervinho, Eden Hazard, Ludo Obraniak, Moussa Sow… Et un banc incroyable, Pierre-Alain Frau, Tulio De Melo… On avait une équipe complète […] Le coach nous disait toujours ‘restez cachés’. Là où on s’est dit qu’on pouvait aller au bout, c’était la victoire à Saint-Etienne. Nous, on avait pour mot d’ordre de faire profil bas, de travailler, mais en interne, dans les discours d’avant séance et d’avant match, tu sentais que le coach avait ce truc en lui disait ‘on va y aller, on va faire quelque chose d’énorme’ cette année ».
Puis il s’exprima sur son départ pour l’étranger, et plus précisément l’Angleterre, entre rêve et déracinement.
« J’avais réalisé mon rêver d’être professionnel avec mon club formateur, le club dont j’ai tout le temps été supporter, et il y a ce second rêve d’être Champion de France. J’y suis arrivé, donc il y a ces envies d’ailleurs, de découvrir un autre championnat. J’ai une première opportunité de rejoindre Newcastle. Le LOSC met son véto, et je fais six mois de plus. Mais l’idée de partir n’est pas simple du tout, j’étais partagé, sur l’idée aussi de rester toute ma carrière au LOSC. C’est mon club de cœur, j’y ai tout connu, et je m’y sens bien. A un moment donné tu te dis que tu peux y faire toute ta carrière. Mais à côté de ça tu es un compétiteur, et le championnat anglais m’attirait beaucoup. Après la sollicitation, tu commences à réfléchir, et aussi te projeter ».