Vincent Tan (Cardiff City) : “Avec Sala, on aurait pu nous maintenir. Il n’a pas joué un seul match pour nous. Pourquoi devrions-nous payer l’intégralité de son transfert ?”

    Décidément il y a une affaire qui n’en termine jamais… On se serait bien passé de cette information mais les Girondins de Bordeaux sont toujours indirectement impliqués concernant “l’affaire Emiliano Sala”. L’ancien attaquant argentin, tristement disparu peu après son transfert à Cardiff City est encore au cœur des conflits qui se jouent aux tribunaux…

    En effet, le club de Cardiff City, qui avait été condamné à payer le transfert de l’ancien joueur bordelais, au club du FC Nantes, avait été interdit de recruter pour les trois prochains mercatos. La cause ? L’équipe outre manche avait refusé de payer la première tranche de 5,1 M de livres (soit environ 6 M€). Le club anglais n’en restait pas là puisqu’ils avaient tout simplement fait appel de cette décision devant le TAS (Tribunal Arbitral du Sport). Depuis ils ont été déboutés et condamnés à verser le montant du transfert (17 M€) en plusieurs fois. Le club gallois a déjà réglé 6 M€ mais ils comptent bien ne pas payer le reste, deux traites de 6 et 5 M€… Ils se sont tournés vers le Tribunal fédéral, dernier recours en date.

    Son propriétaire Vincent Tan, homme d’affaire malaisien, vient de s’exprimer dans cette triste histoire, faits rapportés par le quotidien L’Equipe :

    “Je suis très en colère. Nous n’avons pas le choix, nous n’arrêterons pas. Ce n’est que le début, pas la fin. […] Si la décision du Tribunal fédéral ne nous est pas favorable, nous poursuivrons immédiatement le FC Nantes. […] On n’a jamais pu utiliser le joueur très prometteur que nous avions acheté. Emiliano Sala aurait pu inscrire les quelques buts qui nous auraient sauvés de la rétrogradation en Championship. Cela a entraîné une perte de 100 millions de livres (113 M€), au minimum, pour le club. Avec Sala, on aurait pu nous maintenir. Il n’a pas joué un seul match pour nous. Pourquoi devrions-nous payer l’intégralité de son transfert ? Le FC Nantes doit être puni. Il a négocié avec un agent sans licence (l’intermédiaire écossais Willie McKay, l’organisateur du vol funeste en avion privé).

    Pour rappel, les Girondins de Bordeaux sont concernés par rapport au pourcentage du transfert lui revenant. Une somme qui doit servir à rembourser une bonne partie de ce qu’il reste de la dette.