Arnaud De Carli : “Depuis un an et demi on collabore, on a une mission aujourd’hui qui est clairement écrite par contre avec les Girondins”

    Sur Bordeaux-Sport, Arnaud De Carli a été invité à s’exprimer sur le Club Scapulaire, ainsi que son rôle aujourd’hui.

    « A l’origine, on n’a rien à voir avec les Girondins. L’idée de départ, c’est un club d’entrepreneurs, qui a vocation de fédérer autour des Girondins, et d’avoir une action vertueuse autour des Girondins de Bordeaux. Après est venue l’idée de rentrer au capital, et on s’est dit pourquoi pas. Après les années King Street et Fortress, il nous semblait important qu’il y ait une entité locale qui soit partie prenante dans les Girondins de Bordeaux. Pour diverses raisons, ça ne s’est pas fait, et après on a repris notre indépendance. A partir du moment où on ne rentrait pas au capital… Si on avait été au capital, quoi qu’il arrive, on aurait aussi été minoritaires. On pouvait l’être et garder l’indépendance, garder notre façon de penser, fédérer. Le but d’origine était de rouvrir ce club qui s’était fermé depuis plusieurs années, au niveau local […] L’idée originelle était de Bruno Fievet, qui avait cette culture du local, même si lui n’est pas local. L’idée intrinsèque était de lui, puis il y avait cinq ou cinq prétendants à reprendre le club : Quillot, Rigo, et est arrivé au dernier moment Gérard Lopez. On a rencontré pratiquement tout le monde, on a exposé notre projet à tout le monde, et pratiquement tous ont dit que c’était une excellente idée et qu’il fallait y aller. Pour Gérard, dès les premières discussions, alors qu’on l’a rencontré pendant le Covid, on lui exposé le projet et il nous a dit banco : ‘allez-y les gars, moi j’adore. Je ne suis pas d’ici, j’ai pas mal de sociétés, et d’avoir des partenaires locaux qui connaissent bien le microcosme économique et politique local, ça me va tout à fait’. Il a remporté le deal, et on est partis avec Gérard, avec cette idée au départ de rentrer au capital. Ça ne s’est pas fait, et depuis un an et demi on collabore, on a une mission aujourd’hui qui est clairement écrite par contre avec les Girondins ».

    Quelle est cette mission ?

    « Il y a plusieurs ordres de missions. Il y a aujourd’hui une partie qui n’est pas forcément publique, qui restera entre nous. Après, il y a des missions publiques, qui étaient de regarder comment on pouvait désenclaver le stade. C’est en support, car il y a des personnes qui aujourd’hui traitent très bien ces domaines-là des Girondins. Chacun au club scapulaire, une petite centaine d’entrepreneurs, a des accointances particulières, des connaissances. Moi j’ai fait pas mal de politique sur Bordeaux, j’ai aidé à remettre le club au niveau des politiques. Le stade est un point important aujourd’hui, il est un peu enclavé, il y a des améliorations à faire sur la Fan Zone. A notre petit niveau, on essaye d’améliorer tout ça ».

    Retranscription Girondins4Ever