Jean-Marc Ferratge : “Je n’étais pas favorable pour mon départ des Girondins, mais je n’ai pas eu trop le choix (rires)”

    Jean-Marc Ferratge est en haut à gauche

    Sur France Bleu Gironde, Jean-Marc Ferratge, ancien joueur et Champion de France de Division 2 lors de la saison 1991/1992 avec les Girondins, est revenu sur son départ de Bordeaux à l’époque.

    J’ai été ancien nîmois oui, au départ de Bordeaux et un échange avec René Girard à l’époque, à mon grand regret. Je n’étais pas favorable pour le départ mais je n’ai pas eu trop le choix (rires). Je serais bien resté aux Girondins de Bordeaux. Il y avait des conditions financières que Claude Bez souhaitait pour récupérer René Girard, et Nîmes me voulait impérativement donc à certains moments on n’a pas le choix. C’est un truc qui m’a échappé mais j’étais jeune, j’avais 20 ans à l’époque. Puis ce n’était pas tout à fait structuré comme maintenant, avec des agents et tout ça. Bordeaux avait fait un gros recrutement avec Gérard Soler, Bernard Lacombe, Albert Gemmrich. J’avais fait plus de trente matchs avant, en tant que jeune mais bon c’est comme ça. Il ne faut rien regretter. Cela s’est fait en toute courtoisie et ça, je tiens à le préciser parce que j’ai un grand respect pour cet homme-là qui  été fortement décrié, c’est Claude Bez. Il m’a dit : Tu reviens quand tu veux ! Quand je suis parti de Nîmes, qu’on est descendu, parce qu’on est descendu en plus avec Nîmes cette année-là, le téléphone a aussitôt sonné, il m’a appelé et m’a dit : Si tu veux revenir, tu reviens. J’ai fait un an de plus parce que je m’étais aussi engagé par rapport à l’entraîneur Henri Noël. Il y avait des engagements qu’ont respecté les joueurs. On a voulu jouer cette remontée, on n’est pas remonté et après j’étais libre. Puis je suis resté un an de plus pour être libre par la suite (rires).”

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.