Nicolas Le Gardien : « Il leur reste à être plus efficaces, et là ils seront complets. On ne voit pas ainsi qui les arrêterait »
Sur TV7, le journaliste Nicolas Le Gardien est revenu sur la victoire des Girondins de Bordeaux face à Guingamp lundi dernier (0-1).
« Il y avait une certaine pression à partir du moment où la victoire de Metz deux jours avant avait permis aux messins de passer devant. Les Girondins avaient besoin de gagner pour rester deuxièmes. Ils ont fait un match dans la ligne de ce qu’ils font depuis Niort, le 11 février, à savoir un match très solide au niveau défensif, avec des récupérations assez hautes : du coup, ils n’ont pas du tout été mis en danger. De l’efficacité ensuite, parce que c’est le petit bémol, ils se sont créés peu d’occasions offensivement. Mais ils se sont montrés efficaces sur un pressing, pour profiter d’une erreur adverse. Puis, la fin de match a été plus difficile, mais ils ont conservé le score, ce qu’ils n’avaient pas réussi à faire sur certains matches où il y avait des erreurs individuelles. Là, il y a eu un arrêt décisif de Gaëtan Poussin, un sauvetage de Yoann Barbet. Ils ont réussi, dans la lignée de leurs derniers matches. Il leur reste maintenant à être un peu plus efficaces dans leur possession de balle, de faire un peu plus mal, et là ils seront complets, et on ne voit pas ce qui les arrêterait. Mais il reste ce petit bémol qui fait que la lutte s’annonce serrée ».
Ce petit bémol peut-il être un frein à la montée ?
« Cette équipe, si elle garde la même direction, la même solidité, la même force collective, on ne voit pas qui peut les battre… Après, il faudra aussi gagner les matches, et le fait d’avoir du mal à marquer, à tuer un peu plus les matches, ils ne seront pas à l’abri de faire un match nul… Dans une lutte avec Metz qui est un peu sur le même profil, ça va peut-être se jouer à une victoire ou un match nul. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, ils démontrent quand même une solidité qui fait dire qu’ils sont prêts, à la lutte, et qu’ils seront très durs à battre pour tout le monde. Ils ne seront pas loin du schmilblick ».