Romain

    Romain
    Pros

    Coup de pied au sol de Tom Ducrocq, menaces de mort, messages insultants et parfois racistes de bastiais reçus par Malcom Bokélé… Le Club et le joueur réfléchissent aux suites à donner

    En conférence de presse d’après match, David Guion a confirmé que les Girondins de Bordeaux allaient faire appel du carton rouge pour Malcom Bokélé.

    « Alors, c’est vrai que la fin de match a été houleuse. Il y a eu cette faute sur Malcom Bokélé. Il a été ensuite bousculé. Puis il y a eu une échauffourée autour de cette faute-là. On l’a bien vue. Je trouve que le carton rouge, l’expulsion est complètement injustifiée. Il y a les images, et tout de suite j’ai dit au Club qu’il fallait faire appel. En aucun cas, Malcom fait un geste de quoi que ce soit, d’agressivité… C’est sur lui qu’est faite la faute. Il ne fait aucun geste envers son adversaire. Je pense que la commission va regarder ce carton rouge qui ne doit pas exister à mon sens ».

    L’on voit également un vilain geste de la part de Tom Ducrocq que notre joueur est au sol, puisqu’il donne délibérément un coup de pied au passage. Les vidéos de ce moment pour le moins accablant :

    Mais ce n’est pas tout. En plus d’avoir été expulsé de manière injustifiée, le latéral des Girondins de Bordeaux a ensuite reçu de nombreux messages, sur ses réseaux sociaux, de la part de “supporters” bastiais, dont plusieurs à tendance racistes. Des screens rapportés par le responsable de l’agence qui gère la communication du joueur :

     

    Il ne faut évidemment pas mettre tout le monde “dans le même sac” puisque les supporters bastiais présents en parcage ont rendu un hommage, via une banderole, à Hugo, supporter actif des Ultramarines, disparu il y a quelques jours.

    Mise à jour : 

    Le journaliste Clément Carpentier explique que les Girondins de Bordeaux ont eu connaissance des messages concernant Malcom Bokélé. Le joueur a en effet reçu des messages à caractère raciste, mais également des menaces de mort. Le principal concerné et le FCGB réfléchissent aux suites à donner à ces propos.