Jean-Charles Orsucci (maire de Bonifacio) : “Le maintien des Girondins était déjà un scandale…”

    (Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport)

    Jean-Charles Orsucci, le maire de la magnifique ville de Bonifacio, qui est un supporter décrit comme “inconditionnel” du SC Bastia, a commenté la rencontre face aux Girondins de Bordeaux en direct sur les réseaux sociaux.

    Inconditionnel, ce semble le mot et souvent, lorsque la passion prend le dessus, la mauvaise foi surgit. Cela a été un véritable florilège dans ses commentaires pendant cette rencontre.

    Cela commença par la contestation du pénalty obtenu et transformé par Josh Maja. “Ce qu’on pouvait craindre. Un penalty imaginaire car on commence à trembler du côté de la Ligue 1 ! Il faudra vraiment être au dessus. Ils ne nous aideront pas”. L’élu oublie certainement ce tacle très dangereux à la 3ème minute de l’un de ses joueurs…

    Cela se poursuit à la vue des statistiques à la mi-temps du match, et le commentaire de la Ligue : “Une première période à l’avantage des Girondins”. Visiblement, ce ne serait pas que le score qui serait à l’avantage de notre équipe : “Ah bon ! Non je dirais un arbitrage à l’avantage des Girondins”.

    Et puis, l’on monte d’un cran, avec des propos – qui avaient été tendancieux de la part de Régis Brouard sur le sujet – qui ne souffrent d’aucune incompréhension. Le maire de Bonifacio semble dire que nous ne méritions pas d’être maintenus en Ligue 2 cet été.

    “Le maintien des Girondins était déjà un scandale. Mais le pire ce sont les commentaires des pseudos journalistes de beIN Sports. Un peu d’objectivité ne ferait pas de mal surtout avec les revenus de mon abonnement […] 3 tirs cadrés dont un penalty bidon et les journalistes de beIN Sports qui parlent d’un Bordeaux qui maîtrise. Et un prix de l’homme du match à Fransérgio, symbole de fair-play […] Il faut juste espérer que le calendrier qui semble plus favorable à Sochaux et Metz les ramènera à un peu plus d’humilité. Mais comme l’a démontré leur scandaleux maintien, il va y en avoir beaucoup de penaltys bidons”.

    C’est aussi ça, être supporter, à savoir laisser parler la passion plutôt que la raison. On ne vous en veut pas, Monsieur le Maire.