Paul Bernardoni : “À Bordeaux, je n’étais plus un gosse, je suis passé de jeune homme à homme et pour cela, je ne le regrette pas”

    Dans L’Equipe aujourd’hui, l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Paul Bernardoni, qui évolue au SCO d’Angers, est revenu sur ses débuts, évoquant son départ justement pour le FCGB.

    “Quand je pars à Bordeaux (en 2016), je me dis dans l’avion et c’est inconscient à 18 ans : ‘Je ne vais plus jamais jouer en L2 de ma vie’. C’est complètement con de dire ça et, un an après, je joue en L2 à Clermont (sourires). À Troyes, j’étais chouchouté. À Bordeaux, je n’étais plus un gosse, je suis passé de jeune homme à homme et pour cela, je ne le regrette pas. Ensuite, je suis allé où j’ai eu des opportunités. Si des clubs du top 5 ne sont pas venus me chercher, ils ont estimé qu’il y avait un manque quelque part. Ce qui m’a manqué ? Le jeu au pied leur a certainement fait peur, mais, en soi, un gardien est là pour faire des arrêts. Si tu veux un gardien n° 10, je n’ai pas le profil, mais je sais faire des arrêts”.

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    Quant au fait qu’il serait le chat noir, lui qui a presque trois relégations à son actif ?

    “Quand Troyes descend, je joue 16 matches et je suis transféré en cours de saison, ce qui signifie que mes performances étaient bonnes. À Sainté, le club est dernier avec 12 points quand j’arrive (à la trêve) et on finit barragistes (avec 32 points). Je n’y suis pas étranger. Et à Angers, à la base, je ne devais pas jouer. Pour un chat noir, j’ai beaucoup joué, j’ai prouvé que j’étais là et performant”.