Bruno Fievet : “Son histoire d’amour avec Bordeaux est terminée depuis longtemps, ça se voit, il est nonchalant”

    Dans l’émission 100% Marine et Blanc sur YouTube, Bruno Fievet, homme d’affaires et supporter des Girondins de Bordeaux, est revenu sur la jeunesse bordelaise et notamment cette gestion d’effectif depuis le début de la saison.

    Ce qui me fait plaisir à titre personnel c’est que ça ressemble à un projet que j’aurais pu avoir parce qu’il y a quand même beaucoup de joueurs qui sont issus de la formation, qui sont issus de la Nouvelle-Aquitaine. Les retours de Nsimba et Yoann Barbet sont vraiment de bonnes pioches dans un mercato qui a été plutôt moyen cet été. Ces deux-là c’est vraiment très, très bon contrairement à la levée d’option d’Ignatenko.

    Il estime que du côté de notre milieu de terrain Ukrainien, l’histoire d’amour entre le club et lui semble terminée.

    Son histoire d’amour avec Bordeaux est terminée depuis longtemps, ça se voit, il est nonchalant. Il nous a remercié l’année dernière d’avoir sorti sa famille d’Ukraine et cette année il se voit comme un joueur de Ligue 1 mais il ne fait pas les efforts en Ligue 2. N’importe quel joueur, quand tu ne fais pas les efforts, tu n’as pas le niveau de l’équipe. Il revient un petit peu sur cette fin de saison où il est un peu mieux même si je trouvais que son comportement contre Metz n’était pas extraordinaire. C’était plus dans la provocation que dans le football. Je trouve que l’effectif avec tous ces jeunes joueurs, ça fait plaisir à voir, c’est cohérent.

    Il souhaiterait voir la jeunesse pousser au milieu et donner un peu plus de concurrence à Danylo Ignatenko et Fransergio, notamment.

    J’irais même un cran plus loin, un gars comme Lenny Pirringuel mériterait de jouer, Logan (Delaurier-Chaubet) n’a jamais démérité quand il a joué… […] Pirringuel, par rapport à Fransérgio, il aurait pu avoir du temps de jeu à certains moments. Là il revient un peu ‘Fran’ mais à un moment il était vraiment dans le dur. Ce sont des choix, l’entraîneur fait des choix, il n’y a pas de problème. Un entraîneur a raison quand il gagne, il a tort quand il perd, c’est pareil dans tous les clubs et à tous les niveaux, du niveau amateur jusqu’au Paris-Saint-Germain. Je crois que là où il y a aussi un vrai problème français c’est qu’on est un peu des girouettes. La semaine dernière on les encensait et cette semaine on leur tombe dessus comme si c’était des moins que rien. Sur mon Facebook j’ai vu de tout… Entre les ‘nuls’, les ‘merdes’…”

    Retranscription Girondins4Ever