Christophe Dugarry : “Ce qui dessert Laurent Blanc, c’est que c’est un très mauvais communiquant”

    Christophe Dugarry, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, a passé un coup de gueule sur les “anti-Laurent Blanc“. Le Bordelais, donne son sentiment sur ce qu’il pense être le souci principal du “Président”.

    « Je pense qu’ils font une fixette. Ce qui dessert Laurent Blanc, c’est que c’est un très mauvais communiquant, voilà. Je trouve que Laurent, dans sa communication, c’est compliqué. Il renvoie la fameuse image du Président… J’ai joué avec lui, donc je connais ce garçon, sa générosité, sa bienveillance, sa volonté de penser aux autres avant de penser à lui… C’est pour ça qu’on l’a appelé le Président, c’est parce qu’il pensait toujours au mec qui lavait le linge autant qu’à son partenaire d’équipe. C’est quelqu’un qui est d’une extrême bienveillance.

    Appuyant sur une certaine froideur de l’ancien entraineur Girondin, préférant s’appuyer sur des personnes plus volubiles que lui.

    Après, c’est vrai que l’image qu’il renvoie toujours, c’est l’image de froideur, de quelqu’un de pas toujours concerné, une forme de timidité qui peut se transformer pour certains en arrogance… Il s’entoure aussi souvent de gens qui ont une bonhomie, qui parlent beaucoup, des gens du sud… Il aime s’entourer de gens exubérants, qui aiment parler, faire du bruit. Lui, ce n’est pas sa nature, et je trouve que par moment ça le dessert. Quand il n’a plus été entraineur, on ne l’a pas entendu se vendre, dire qu’il était très motivé pour entrainer… On se demandait ce qu’il faisait ou pas…”

    Duga insiste Sur RMC, c’est sa communication qui serait mauvaise.

    “Ce qui le dessert, c’est cette communication. Il renvoie l’image de quelqu’un qui fait ce métier parce qu’il ne sait pas trop quoi faire d’autre, alors que ce n’est pas du tout le cas. C’est un passionné de football, il aime le beaucoup jeu, il a toujours brillé par sa qualité technique, son jeu, une forme d’idéologie du beau jeu… Il a joué à Manchester, à Barcelone, à Naples, à Marseille, à Nîmes… A Bordeaux, en tant qu’entraineur, ça a fonctionné. Partout où il est passé, ça a globalement bien fonctionné. Je trouve que les anti-Laurent Blanc y font trop fort et trop facilement, sans réellement d’arguments ».

    Retranscription Girondins4Ever