Nicolas Paolorsi : “Jouer un match pour la montée en Ligue 1, quand on représente les Girondins de Bordeaux…”

    Pour Bordeaux Le Mag, le correspondant RMC à Bordeaux, Nicolas Paolorsi, a confirmé qu’il y avait peut-être chez les Girondins un peu de fatigue physique en cette fin de saison, mais également une fatigue mentale.

    « Je pense qu’il y a la fatigue physique, mais aussi la fatigue mentale. Il ne faut pas oublier que ces jeunes-là, au mois d’août, on leur a dit qu’on reprenait le championnat dans trois jours, que c’était à eux maintenant, et qu’il y avait une vraie pression sur leurs épaules… Même si on disait qu’ils n’avaient rien à perdre parce qu’on ne pouvait pas faire autrement… Si, ils avaient beaucoup à perdre dans leur carrière. S’ils se loupaient en début de saison, tu pouvais disparaitre et potentiellement dire adieu au monde professionnel. Il y a eu une forte charge mentale sur ces jeunes-là, qu’il a fallu assumer tout au long de la saison. Je trouve que le staff a fait un travail remarquable avec ces jeunes-là, franchement, David Guion, Denis Zanko, et tous les membres du staff… Ils ont vraiment réussi à les canaliser, à les faire progresser. On voit une vraie montée en puissance chez les jeunes. Maintenant, il y a peut-être un peu de fatigue, un peu d’appréhension de l’événement aussi parce que même si ces jeunes sont super bien encadrés à Bordeaux par des Yoann Barbet ou Vital Nsimba, jouer un match pour la montée en Ligue 1, quand on représente les Girondins de Bordeaux, et qu’on est le club qui a le plus de pression sur les épaules pour remonter… Si Bordeaux ne remonte pas, ce sera un échec, clairement. A 7 journées de la fin, quand tu es deuxième, cela va être considéré comme un échec. Moins pour les messins et les sochaliens. Il y a beaucoup de pression je pense qui s’ajoute à cette fatigue, et c’est un facteur qu’il faut réussir à dompter lors des derniers matches, et ça ne va pas être facile »

    Retranscription Girondins4Ever

    (Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport)