Andréa Lardez : “Il leur manque encore un petit déclic pour passer vraiment à l’action, mais ce qui est sûr c’est qu’elles y sont toutes plus ou moins sensibilisées”
Pour Médit’Action, Andréa Lardez a évoqué son rôle de mentor auprès des jeunes joueuses des Girondins de Bordeaux, qui sont nombreuses cette saison dans l’équipe.
« On est plusieurs à avoir ce rôle parce que c’est vrai que, pour le coup, on a une équipe qui s’est drôlement rajeunie, mais on a quand même beaucoup de cadres, ou des filles qui ont l’expérience du championnat, des filles qui ont l’expérience des sélections. Donc je pense que c’est effectivement notre rôle de pouvoir les aider, sans les broder parce que peut-être que notre façon de faire n’est plus la bonne non plus. Mais effectivement, au moins dans les valeurs de travail, d’exigence et de respect, ce sont des choses sur lesquelles on essaye de les guider. Après, elles sont assez cool dans l’effectif, et c’est vrai qu’elles posent facilement des questions. Elles nous demandent même parfois des choses sur des aspects tactiques, ou même techniques. Je pense qu’elles sont aussi dans l’échange, et cela facilite quand même beaucoup les choses ».
Quelle est la perception des plus jeunes de la prépa mentale ?
« Ce qui est sûr, c’est qu’elles en ont toutes déjà entendu parler, que ce soit par les U19, le rôle Espoirs. Après, je pense qu’elles ont beau en avoir entendu parler, elles ont beau peut-être comprendre à quoi ça peut servir, je pense qu’elles n’ont pas encore franchi le cap de se dire que ça peut être un réel atout pour elles. Peut-être qu’elles n’identifient pas les difficultés qu’elles ont à l’heure actuelle, et je pense que les problématiques mentales, peut-être pour elles, sont celles qui arrivent en dernier après les aspects tactiques ou techniques. Il leur manque encore un petit déclic pour passer vraiment à l’action, mais ce qui est sûr c’est qu’elles y sont toutes plus ou moins sensibilisées. Quand on les entend parler, on pourrait relever beaucoup de choses, que peut-être qu’en travaillant d’abord mentalement, elles progresseraient beaucoup plus vite sur les autres aspects ».