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    Christophe Dugarry : “Il faut arriver à retrouver des jeunes qui s’identifient au club, ressentent le club. Je pense à Bordeaux, l’image, le sang, le scapulaire…”

    Sur RMC, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry, a réagi au sujet de la data dans le football. D’abord, l’ancien bordelais entendit les propos du Président du TFC, Damien Comolli, qui expliquait qu’il n’y avait pas que ça à Toulouse, mais aussi de la formation. « Les Pitchouns, dont l’immense majorité sont nés à Toulouse, je les appelle les architectes de culture. Quand un gamin qui est né en 2005 vous dit ‘je n’ai pas de sang rouge, j’ai du sang violet’, c’est de l’humain avant tout ».

    C’est à ce moment-là que “Duga” souhaita souligna ce discours, tout en évoquant les Girondins de Bordeaux.

    « D’abord, j’ai beaucoup aimé l’interview de Damien Comolli sur l’humain. J’ai beaucoup aimé cette image, celle du sang violet qui coule dans les veines des jeunes du centre de formation, qui sont les architectes du futur… Ça, je trouve que c’est une très bonne chose, et qu’il faut arriver à retrouver des jeunes qui s’identifient au club, et qui ont envie, qui ressentent le club, ce qui se passe dans un club… Je pense à Bordeaux, l’image, le sang, le scapulaire… Je pense qu’il faut s’identifier de nouveau à ça, et ne pas penser tout de suite, quand tu arrives dans un club, à tout de suite se barrer pour gagner plus d’argent ».

    Puis il revint sur le sujet des datas et de leur utilisation.

    « Après, la data, c’est comme tout, il faut l’utiliser avec parcimonie. Je pense que la data, les clubs l’utilisent déjà. Quand on voit par exemple que le PSG court en moyenne cinq kilomètres de moins que ses adversaires, c’est de la data. Je pense que cela peut permettre de travailler sur certains points faibles. Après, il ne faut pas que ce soit l’Alpha et l’Omega. C’est quelque chose d’important, qui doit être bien utilisé, qui doit être bien expliqué. Il faut se servir des choses qui fonctionnent dans la data. A l’heure où le travail est de plus en plus individualisé, la data peut être une bonne chose. Après, si tu espères un jour remplacer ton entraineur par la data… Il va y avoir un problème. Mais je pense que la data a sa place dans le football si elle est bien utilisée, expliquée, sans aucun problème ».

    Retranscription Girondins4Ever