Florent Toniutti : “C’est la qualité individuelle de certains. On peut le prendre dans tous les sens, tout bascule à 1-0 avec ce coup franc de Yoann Barbet”
Pour Bordeaux Le Mag, Florent Toniutti, responsable chez Coparena, est revenu sur la victoire des Girondins de Bordeaux face à Valenciennes.
« Si c’est une victoire plutôt convaincante ? Oui, en seconde mi-temps, parce que c’était un peu plus poussif en première. C’est comme ça avec les matches des Girondins depuis quelques temps. On a des débuts de matches qui sont équilibrés, peu importe les adversaires. Grenoble était venu bousculer Bordeaux, Bastia aussi, avant que Bordeaux marque c’était équilibré et fermé. Et il y a un moment où ça bascule, et ça n’a basculé qu’une fois du mauvais côté, à Metz, avec l’expulsion de Gaëtan Poussin ? Là, ça bascule du bon côté et c’est le cas majoritairement, parce que Bordeaux a généralement plus de qualité que ses adversaires ».
Plus de qualité, et d’expérience aussi ?
« Je ne sais pas si c’est vraiment plus d’expérience car quand on voit les joueurs alignés il y a quand même beaucoup de jeunesse. Néanmoins, Bordeaux peut quand même s’en remettre particulièrement à une défense centrale très solide pour la Ligue 2, avec Yoann Barbet et Stian Gregersen, ce qui lui permet de traverser des temps faibles là où d’autres adversaires vont craquer dès que Bordeaux va commencer à accélérer parce qu’ils n’ont pas ces joueurs en avant dernier rempart pour ce qui pourrait donner de grosses occasions ».
Puis Florent Toniutti expliqua ce qui a fait la différence face à Valenciennes.
« C’est la qualité individuelle de certains. Le match face à Valenciennes, on peut le prendre dans tous les sens, tout bascule à 1-0 avec ce coup franc de Yoann Barbet. Il n’y a pas beaucoup de joueurs sur le terrain qui étaient capables de mettre ce coup franc. Ce n’est pas son premier, il en avait mis un à Dijon. Cette qualité individuelle joue dans des matches de fin de saison où les adversaires n’ont pas forcément les ressources une fois le premier but encaissé pour revenir face aux Girondins de Bordeaux. C’était peut-être le cas plus tôt dans la saison mais là on sent vraiment que quand Bordeaux marque, il y a une bascule qui se fait. Le match contre Grenoble est particulièrement symbolique de ça. A la mi-temps, Vincent Hognon disait qu’ils allaient essayer de revenir, mais on sentait dans sa voix et son discours qu’après avoir pris le premier but, face à Bordeaux, c’était quasiment terminé ».