Pour Ma Ligue 2, Ilan Kebbal, milieu actuel du Paris FC (prêté par le Stade de Reims), et passé par le centre de formation des Girondins de Bordeaux, a été invité à explique ce qui a changé depuis deux ans pour lui, depuis son passage à Dunkerque notamment.

“Ce qui a changé ? La maturité. A l’époque, j’étais un peu foufou sur le terrain (rires). Je le suis encore un peu, mais j’arrive mieux à me canaliser. Je vis pour le football. Quand je ne joue pas, pour moi c’est très difficile. Quand j’étais plus jeune, je boudais. Mais depuis Reims, mon objectif a toujours été de revenir dans le XI de départ, de prouver quand j’étais remplaçant. Je ne suis pas du genre à aller voir les coachs pour avoir des explications. Si je ne joue pas, c’est que je ne réponds pas à ses attentes ou qu’il voit d’autres joueurs devant moi. Quand je suis remplaçant, je ne boude plus. Je ne suis pas content, mais je veux juste rentrer pour montrer ce que je peux faire. J’ai gagné en maturité dans le jeu et dans la vie. J’ai vécu une période compliquée. Même si je reviens bien, je ne vis pas une bonne saison. J’ai de bonnes statistiques pour les 11 matchs disputés en tant que titulaire. Mais je sais que j’aurais pu faire beaucoup mieux. Cela m’a renforcé mentalement. Je suis costaud dans la tête et c’est important de répondre quand on te met sur le terrain. Aujourd’hui ça me sourit, mais j’aurais pu aussi ne pas être bon. Le plus important dans le foot, c’est la confiance ! Le fait de jouer libéré permet d’être à son meilleur niveau. Sinon, tu réfléchis beaucoup trop quand tu n’est pas en confiance. Il y a deux mois, le deuxième but contre Nîmes (râteau, feinte de frappe et but), je ne l’aurais sans doute pas tenté. Je ne suis pas content de ma saison car j’aurais voulu qu’elle soit complète. Mais il reste 6 matchs, et c’est à moi de travailler pour avoir du temps de jeu et continuer à prendre du plaisir”.