Zuriko Davitashvili : “Je dois à mon père ce que je suis”

    Il y a quelques mois, Suliko Davitashvili, le papa de Zuriko, confirmait avoir été toute sa jeunesse à surveiller l’ailier des Girondins de Bordeaux, à faire attention à tout.

    « Je ne l’ai pas entrainé en montagne, ce sont des rumeurs… Avant, quand j’entrainais une équipe d’enfants et qu’on gagnait tous les matches, on disait que je les entrainais pendant la nuit (rires). Mais non… J’ai entrainé Zuriko de la manière que je pensais la plus juste. La neige, la pluie, les anniversaires, et les autres choses similaires n’existaient pas pour nous. Quand il dormait, c’est là que ma vie commençait (rires). Son alimentation a toujours été strictement contrôlée par moi-même, par sa mère, et par tous les membres de la famille, parce qu’il aimait manger… Si vous aimez manger en tant que footballeur, pas de problème quand vous êtes enfant, mais lorsque vous passez au football professionnel et que les charges physiques augmentent, votre corps vous demande de la nourriture qui n’est pas bonne pour un athlète. Quand il jouait au Rubin Kazan et que la situation a soudainement changé, il n’avait pas assez de temps de jeu, il a commencé à aller au gymnase. A cause de la nervosité, il a mangé et a pris 5 kilos.  Quel genre de football devrait-il jouer avec ce poids… Forcément, il ne pouvait pas jouer comme il le devait ».

    Dans Sud Ouest, Zuriko Davitashvili a rendu justement hommage à son papa, pour tout ce qu’il avait fait pour lui.

    « S’il n’avait pas été là, je n’aurais jamais joué à ce niveau. Il m’a appris à devenir professionnel, à me préparer pour les entraînements. Lui-même aurait voulu être international. C’était son rêve. Il voulait tellement que je sois footballeur qu’il a tout fait pour. Je dois à mon père ce que je suis. Présent dans les tribunes contre Rennes en Coupe de France, il regarde tous mes matches. Après, on discute de tout. On voit ensemble ce qui était bien ou moins bien, ce que j’aurais dû faire dans telle ou telle situation. »