Christophe Dugarry : “Je me disais ‘bon, Duga, aujourd’hui, tu ne fais chier personne. Pas l’arbitre, pas tes coéquipiers…’. Mais je suis très impulsif…”

    Sur RMC, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry, s’est exprimé sur la gifle de Dimitri Payet à Yannick Cahuzac.

    « En se projetant un petit peu, c’est une demi-gifle, une demi-claque, que l’on ne voit même pas au départ, ça n’a été montré que le lendemain par le diffuseur. Pfff… C’est une petite altercation. Quand je vois les coups de coude qu’ils se sont mis en demi-finale de la Ligue des Champions entre le Milan AC et l’Inter… Bon, voilà, c’est un geste inapproprié, et de donner quatre ou cinq matches à Payet pour ça… Ce serait faire du zèle. Cahuzac n’a pas répondu, donc c’est que ce n’était pas si violent que ça non plus… J’espère que ça ne va pas aller trop loin car ça ne mérite pas ».

    Photo Icon Sport

    A ce sujet, l’ancien attaquant bordelais a pris 8 cartons rouges dans sa carrière. Il se confia sur son état d’être dans les rencontres.

    « Moi, c’était un gros souci… Dans ma carrière, je te promets, des fois, avant le match, j’étais dans le vestiaire et dans mon moment de concentration, dix minutes ou un quart d’heure avant de sortir… Je me disais ‘bon, Duga, aujourd’hui, tu ne fais chier personne. Pas l’arbitre, pas tes coéquipiers, tu ne t’énerves pas, tu restes concentré, tu restes sur ton jeu : tu te concentres, vraiment !’. Tu parles, au bout de dix minutes, un quart d’heure, je pétais un câble, j’allais dans tous les sens, ça partait dans tous le sens… A un moment, ça m’a desservi, ça me perdait dans ma concentration, dans mes matches et tout… Mais c’est vrai que des fois, je n’arrivais pas… Face à une injustice, du moins j’estimais que c’était une injustice, je n’y arrivais pas et j’avais beaucoup, beaucoup de mal à garder mon calme. Alors, je redescends très vite, mais c’est vrai que je suis très impulsif […] Après une expulsion, tu as dans le vestiaire, et dix minutes après tu te dis ‘mais qu’est-ce que je suis naze, tu es ridicule !’. Mais voilà, c’est trop tard… ».

    Retranscription Girondins4Ever