Souleymane Diawara : “Bordeaux m’a offert mon rêve, jouer la Ligue des Champions”

    Romain Perrocheau / Icon Sport

    Pour le Moneytalk, Souleymane Diawara s’est remémoré sa première année aux Girondins de Bordeaux.

    « La première année, on a fini deuxième derrière Lyon, puis la deuxième année c’était le titre. Bordeaux m’a aussi fait découvrir la Ligue des Champions, et c’est des frissons quand tu entends la chanson. Je m’étais dit que je n’allais jamais la jouer après Sochaux, Charlton… Bordeaux m’a offert mon rêve, jouer la Ligue des Champions »

    Bordeaux devenait aussi réputé pour avoir l’un des plus beaux jeux d’Europe.

    « Les gens savaient qu’il y avait de très bons joueurs, que ça jouait bien au ballon, mais voilà, ‘ça reste une équipe française, ils jouent bien chez eux, dans leur championnat en Ligue 1’. On en a surpris plus d’un. La Roma, on les a montés en l’air à domicile, Chelsea nous a tué en revanche, avec Anelka… Il était en feu. Je savais qu’il était fort, mais pas à ce point-là. Il est fort, puissant, technique, il va haut, il court vite, il est adroit… Le match aller, 4-0, il a mis un doublé. Au match retour, on a fait 0-0, mais ils étaient qualifiés, tu connais… Et quand tu joues des petites équipes entre guillemets, tu n’as même pas envie… C’est la Ligue des Champions, mais pour eux, on est des petits…mais c’est vrai que ça m’a fait chaud au cœur d’entendre cette petite musique à l’entrée, et c’est Bordeaux qui m’a fait découvrir la Ligue des Champions ».

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    L’année d’après sera celle du triplé.

    « Au départ, ce n’était pas bien parti. C’est après la défaite à Toulouse qu’on a enchainé 11 victoires d’affilée, qui a fait qu’on est passé en tête du championnat. Mais au début, c’était comme ci, comme ça. On a fait une réunion, on s’est dit nos quatre vérités. Ce qui n’allait pas ? La saison d’avant, on avait fini deuxième, et on croyait que ça allait être facile la saison d’après. Mais non, le football, toute les semaines, il faut se remettre en question. Peut-être qu’on s’est vus un peu trop beaux et quand tu te la racontes, tu fondes dans le mur… Jusqu’au jour où on a perdu le derby à Toulouse 3-0, eh bien le lendemain au décrassage on n’est pas sortis, on a fermé la porte à clé, et on s’est dit les quatre vérités. A partir de là, voilà (sourire) ».

    Retranscription Girondins4Ever