David Guion : “Il y avait en début de saison la nécessité de changer cet état d’esprit. Il n’y avait pas de négativité dans ce vestiaire par rapport aux mois précédents”
En conférence de presse, David Guion a répondu à la question de savoir s’il y avait eu, cette saison, un esprit de revanche de certains joueurs, des suites de la relégation des Girondins de Bordeaux en Ligue 2.
“Non, car il y en a pas beaucoup. Vous pensez à qui ? Gregersen ? Stian par exemple n’a pas beaucoup joué. Il a été blessé les trois derniers mois. Alors en effet, il y a une frustration de ne pas avoir donné le meilleur de lui même. Dany (lo Ignatenko) est arrivé en février. Il n’y a pas eu énormément de joueurs qui ont eu un gros impact sur la saison de la Ligue 1. Au contraire, c’était des garçons qui étaient assez frais pour ça”.
Au final, très rapidement, David Guion a fait le choix cet été d’écarter de nombreux joueurs de la saison dernière qui étaient encore sous contrat, pour laisser la part belle aux jeunes.
“En début de saison, rappelez-vous. Je ne vais pas vous rappeler comment on avait décidé avec le groupe, qui au contraire avait vécu cette Ligue 1, de s’entraîner dans d’autres conditions que les nôtres. On avait fait plutôt le contraire pour ne pas impacter tout le monde. Et il y avait je pense la nécessité de changer cet état d’esprit et de changer justement cet état d’esprit dans le vestiaire. Donc pour la plupart des garçons, il n’y avait pas de négativité dans ce vestiaire là par rapport aux mois précédents”.
Est-ce que ce sera un autre challenge de jouer en Ligue 1 avec ce groupe actuel ?
“Pour l’instant, on va voir car nous n’en sommes pas là. Je ne me projette pas, je ne suis pas en train de faire du football fiction très sincèrement. Vous vous doutez bien, on vient de l’expliquer pendant 10/15 minutes, l’importance du match qui nous attend vendredi soir. On va prendre les choses dans l’ordre et là on a ce match face à Annecy qu’on est en train de bien préparer. On se doit d’aller jouer ce match là et de mettre tout ce qu’il faut pour le gagner”