En conférence de presse d’avant Sochaux-Metz, László Bölöni a donné son ressenti sur la pression qu’il existe dans cette dernière ligne droite.

« Ça va, parce qu’on sait qu’en fin de semaine, il y a un examen. Parfois tu passes ton examen, parfois tu le loupes. On est habitués à ce que l’adrénaline monte ou redescende. C’est quelque chose avec lequel on vit de manière permanente. Dans notre métier, on sait bien qu’il faut être capable de digérer les victoires et les défaites aussi ».

Alors qu’il répète chaque semaine qu’il ne veut pas faire des déclarations tonitruantes, bien malgré lui, il réussit tout de même à en faire. Voici son avis sur la rencontre face à Sochaux, et son duel à distance avec les Girondins de Bordeaux.

« Oui, trois points, c’est beaucoup et peu en même temps. Je sens que vous voulez me pousser vers des déclarations… Mais trois points, ce n’est rien… Il faut gagner contre Sochaux. N’attendez jamais de ma part que je m’enflamme. Je reste avec les pieds sur terre. Il y a un prochain match, un match très difficile contre Sochaux qui est touché dans son orgueil pour ne pas avoir gagné beaucoup de matches ces derniers temps… Toutes les équipes accusent de la fatigue, donc tout le monde pousse le charriot pour être dans les meilleurs conditions psychologiques et physiques pour les deux derniers matches. Si je compte Le Havre dans cette lutte ? Je regarde mon équipe. Si j’ai eu l’impression de préparer ce match comme une finale ? Non, mais malheureusement, on est obligés de dire que les cartes ne sont pas dans nos mains. Ça ne dépend pas de nous-mêmes. On sait bien qu’on a deux matches difficiles, pas comme nos concurrents. Et en même temps, on est ambitieux, mais je veux rester avec les pieds sur terrain, on ne pense qu’au prochain match. Sochaux est un club avec une histoire comme Metz. C’est un club où on joue un bon football. Il y a une bonne formation, un bon collectif, de bonnes individualités ».

Retranscription Girondins4Ever