Laurent Guyot (Annecy) : “Il y a un gros, et un petit. C’est évident. On aura besoin de se transcender si on veut battre une équipe comme Bordeaux”
L’entraineur du FC Annecy, Laurent Guyot, en conférence de presse, a répondu à la question de savoir s’il fallait négocier ce match contre les Girondins de Bordeaux comme face au Havre il y a deux semaines.
« C’est comparable dans la différence qu’il peut y avoir entre les deux équipes. Il y a un gros, et un petit. C’est évident. Que ce soit Le Havre ou que ce soit Bordeaux, ils peuvent venir chercher ici ce qu’ils espèrent depuis tant de semaines… Après, sur la manière de s’y prendre, cela peut être un peu différent parce que ce ne sont pas tout à fait les mêmes caractéristiques. Après, la recette, quand vous repensez aux arrêts de jeu et ce qui s’est passé contre Le Havre… Des fois, c’est difficile de prévoir un arrêt miraculeux de votre gardien, c’est difficile de prévoir des choses miraculeuses de votre côté… On prépare, on prévient les joueurs, et puis après il y a ce qui se passe sur le terrain. Il y a encore deux matches exceptionnels à faire pour aller chercher ce ticket de la Ligue 2 2023-2024 ».
En tout cas, ces dernières semaines, Annecy se montre plutôt bon à domicile.
« Je ne sais pas quoi répondre à ça, et comment ça va être interprété… Ça n’a pas toujours été le cas, on a eu un début de saison difficile de ce côté-là. Les manques, on les connait, mais on s’y adapte. Oui, qu’on soit plus performant à domicile, sous leurs yeux, c’est quelque chose qui est appréciable évidemment. Et un maintien, ça se joue quand même plus à domicile qu’à l’extérieur, c’est évident ».
Pour la réception de Bordeaux, le Virage Sud ouvre enfin, ce qui fera potentiellement un stade à 13000 places.
« C’est une très bonne nouvelle. Maintenant que c’est rouvert je peux le dire, j’ai trouvé très dommageable que ça n’ait pas pu être ouvert pleinement sur des échéances contre Le Havre et Dijon par exemple, et je craignais que ce soit aussi un manque arrivé au match de Bordeaux. Que pour ce match-là, qu’on est toujours la tête hors de l’eau, qu’on ait toujours notre destin entre nos mains, on puisse avoir tout un stade… Si on peut avoir une atmosphère qui nous aide à nous transcender, parce qu’on aura besoin de se transcender si on veut battre une équipe comme Bordeaux, allons-y, j’en suis le premier ravi ».