Gérard Lopez : “Je représente une institution mais il n’empêche que je souffre autant que n’importe qui. Je prends autant de plaisir que n’importe qui au stade et en dehors”

    Lors d’un Space Live organisé sur Twitter par le Maître de Cérémonie des Girondins de Bordeaux, Eric Dagrant, le Président Gérard Lopez est venu s’exprimé au lendemain de cette défaite à Annecy (1-0).

    A la base il y a déjà quelque chose, honnêtement si je pouvais regarder les matchs en virage je le ferais, malheureusement le rôle du Président est parfois ingrat dans le sens où il faut rester ‘bien’, dans une certaine immunité etc… Je n’ai pas le droit de poster sur Twitter ce que je pense (rires) et c’est bien comme ça d’ailleurs, parce que je représente une institution mais il n’empêche que je souffre autant que n’importe qui. Je prends autant de plaisir que n’importe qui au stade et en dehors. Là actuellement, il est de mon rôle aussi de garder un peu le cap et de rester calme tout comme j’ai pu le faire l’été passé alors que peu de gens y croyaient dans le club. C’est un peu pareil maintenant, c’est une guerre un peu différente. On a commencé cette saison, on le sait et je le répète, on a un super effectif mais on sait aussi qu’on a un effectif très jeune même si la qualité est là. Beaucoup de ces joueurs jouent une première saison à ce niveau-là et depuis des semaines, tout le monde les encensait, tout le monde les mettait extrêmement haut. Moi je le fais depuis le premier jour et je le fais encore. Pourquoi ? Parce que je sais le travail qui est fourni par le staff, je sais les efforts qui sont faits, je sais les doutes qu’il peut y avoir aussi et qu’il y a pu avoir parfois dans le vestiaire, des joueurs individuels qui doutent d’eux-mêmes etc… Cela fait partie du sport pro c’est-à-dire qu’à ce niveau-là c’est la tête qui fait beaucoup plus que le physique.” 

    Retranscription Girondins4Ever