Gérard Lopez évoque son amour pour les Girondins de Bordeaux

    Lors d’un Space Live organisé sur Twitter par le Maître de Cérémonie des Girondins de Bordeaux, Eric Dagrant, le Président Gérard Lopez est venu s’exprimé au lendemain de cette défaite à Annecy (1-0). Il a également parlé de son amour pour le club au scapulaire.

    Si je suis tombé amoureux des Girondins de Bordeaux ? Oui et il n’y a pas de ‘mais’. Le ‘mais’ c’était juste parce qu’il y a des gens qui disent que ce n’est pas possible, qu’on ne peut pas tomber amoureux… La réponse simple c’est oui et après il y a les raisons derrière. Les raisons derrière c’est que quand vous arrivez quelque part et que vous voyez le mal qu’il y a, le mal qui a été fait par un truc qui est quand même une institution historique que je connais depuis que je suis gamin. Je n’ai jamais dit que j’étais fan de Bordeaux quand j’étais gamin, même si je suivais. Je connais l’histoire hyper bien. Après, ce qu’il se passe c’est que vous commencez à mettre des visages sur le club, que ce soient des employés, que ce soient des joueurs, sur des personnes en ville, que ce soient même des supporters… Aujourd’hui quand je vais au stade, il y a des supporters que je reconnais. Il y a des gens que je reconnais, qui vont m’arrêter etc, et comme j’ai plutôt une capacité à me rappeler des gens, je reconnais. Là tout à coup vous commencez à mettre un visage sur une institution, vous tombez amoureux et c’est pour ça que vous souffrez. Pour moi, la souffrance vient de cette envie de revoir ce club jouer à un niveau qui doit être le sien. Et de voir tous les efforts qui sont faits, il n’y a pas que les miens mais les efforts de tout le monde, à un moment donné il faut que ça paye et ça ne tient parfois pas à grand-chose. Donc vous tombez amoureux et surtout, vous tombez amoureux dans la douleur. J’ai souvent dit en interne : ‘Je suis tombé amoureux de ce club très rapidement’ parce que très rapidement j’ai été dans la douleur avec d’autres gens. J’ai pris certaines responsabilités qui étaient lourdes parce qu’il y a des gens qui me disaient ouvertement : ‘Président, si vous ne sauvez pas le club, ma famille n’aura plus de quoi vivre etc’… Vous prenez des responsabilités qui sont importantes et la contrepartie de ça c’est que les remerciements sont hyper émotionnels. Donc ouais, il y a un amour inconditionnel qui a été accéléré par la souffrance par laquelle on est tous passés. J’ai très conscience que c’est le mythique Football Club des Girondins de Bordeaux absolument (sourire).”

    Retranscription Girondins4Ever