Éric Cantona se lance dans la chanson

    Passé de façon éphémère par les Girondins de Bordeaux, Eric Cantona, dans Le Parisien week-end, a confié qu’il allait s’embarquer dans une autre partie de son après-carrière : la musique. En effet, le 2 juin, il sort ses deux premières chansons.

    “J’ai toujours pensé que chanter sur une scène devant un public devait être la chose la plus intense à vivre, qui pourrait procurer une adrénaline proche de celle créée par le sport. Il y aura des imperfections dans ce que je vais proposer. Mais j’aime ces accidents qui font naître de grands moments. Chez moi, on écoutait beaucoup de musique, mon père adorait l’opéra. Mes parents étaient des poètes. Il y a des gens qui ont une façon de vivre, de s’exprimer qui font qu’ils sont des poètes sans le savoir. Je crois avoir grandi dans une famille comme ça. Moi, ce sont les albums live que je préfère, car certains artistes savent transcender leurs morceaux sur scène. On sent une énergie particulière le partage avec les gens. Je chante pour ça, pour vivre ces moments d’extase […] J’en ai besoin, ainsi que de ces moments de liberté pendant lesquels je crée. Sinon, je meurs !”.

    Ce n’est pas la première fois qu’il touche cependant à la musique. Auteur de ses propres chansons à venir, il en dit un peu plus.

    “J’avais écrit toutes les paroles de l’album de Rachida, ma femme. Ainsi que celles de Le temps passe, en 2017, chanson pour le groupe Lady Sir qu’elle formait avec Gaëtan Roussel. J’avais choisi de l’écrire sous pseudo, Auguste Raurich, du prénom de mon grand-oncle et du nom de jeune fille de ma mère. C’était une façon de dribbler les a priori, pour que leset la poésie des mots, la liberté qu’on y trouve. Je dois aussi beaucoup à ma rencontre spirituelle, à 18 ans, avec Arthur Rimbaud et Jim Morrison. Ce sont eux qui m’ont donné cette liberté. Je ne sais pas toujours de quoi parleront mes textes. Il y a des phrases qui naissent comme ça, d’un mot, de deux mots qui m’entraînent, et le reste s’enchaîne. J’adore laisser libre cours à l’inconscient”.