Régis Brouard (Bastia) : “Tout le monde parle pour ne rien dire. Quand vous vous retrouvez au milieu du terrain devant 25000 personnes, vous n’avez pas envie de passer pour un con…”

    Régis Brouard, en conférence de presse, a évoqué le calendrier de son équipe, Bastia, en cette fin de saison, qui le fait être une sorte d’arbitre pour la montée.

    « C’est le calendrier qui nous propose ça. On a joué le leader lors du match à domicile, et on termine le championnat contre le deuxième. On a joué dans un stade plein à Furiani la semaine dernière, et là on va jouer contre 25000 sur le dernier match. En fait, on ne peut pas espérer mieux. Il y a souvent des fins de saison sans enjeu sportif, mais là il y a un véritable enjeu sportif sur les équipes qui jouent la montée. On sait qu’à Bordeaux ce sera plein, à Metz et Le Havre aussi, donc les équipes qui jouent contre ces trois équipes-là, ça reste un plaisir. On était loin d’imaginer jouer notre dernier match devant 25000 personnes ».

    Quoi qu’il en soit, le coach bastiais l’assure encore une fois : son équipe, professionnelle, jouera le jeu.

    « Que l’équipe soit tentée d’être moins engagée ? On ne peut pas empêcher les gens de parler et de raconter ce qu’ils veulent. Après, il y a la compétition, le terrain, un match à jouer. On a démontré contre Pau qu’on jouait le jeu, on a démontré contre Le Havre aussi. Si on est dans le même raisonnement, on aurait pu imaginer contre Le Havre que… On a joué plus que le jeu et ce sera le cas à Metz aussi. De dire ça, c’est à l’image de tout ce qui peut se faire aujourd’hui, ou de ce qui peut se dire : tout le monde parle pour ne rien dire. Mais il y a la vérité du terrain qui parlera. Les gens oublient une chose. Quand vous vous retrouvez au milieu du terrain devant 25000 personnes, vous n’avez pas envie de passer pour un con… C’est ça aussi. Vous êtes joueurs, sur le terrain, vous voyez ce qui se passe autour de vous… Tous les joueurs de foot ont une espèce d’orgueil, et n’aiment pas passer pour des idiots. Et je sais comment sont les miens… Voilà, point ».

    Retranscription Girondins4Ever