Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Ludovic Obraniak, ancien milieu des Girondins de Bordeaux, a livré sa causerie d’avant Bordeaux – Rodez s’il était à la place de David Guion.

“Déjà, je me servirais un peu du match d’Annecy où finalement on sent que l’enjeu à peut-être tué le jeu. On a senti énormément de peur, de timidité à l’idée de devoir conclure ce match-là. En fait je ne sais pas si je ferais une causerie psychologique mais en tout cas ma tactique porterait sur le fait d’être acteur du match. On le sait, Bordeaux doit impérativement gagner et on le sait aussi, le goal average rentrera probablement en ligne de compte. Il est clair que ce groupe, à l’entame de ce dernier match, a pensé au scénario de ne pas pouvoir monter en Ligue 1. Il faut leur sortir ça de la tête en étant acteur du match tout de suite, c’est-à-dire dans l’idée d’aller peut-être marquer dans le premier quart d’heure et d’essayer d’aller complètement étouffer cette équipe de Rodez. Finalement, quand vous êtes acteurs du match, la peur disparaît alors que quand vous êtes un petit peu plus passifs, vous subissez un peu les événements et il suffit que Rodez rentre une ou deux fois dans votre surface de réparation et après vous êtes tétanisés. Je pense que la causerie doit avant tout porter sur ‘On marque dans le premier quart d’heure, on va chez eux, agressivité maximale, pressing tout terrain et on essaye de marquer les premiers, tout de suite. Après, en fonction du match, on verra comment ça se déroule, mais je crois qu’il faut mener au score rapidement pour que justement, cette équipe décoche quelques codes mentaux pour qu’elle arrive à se relaxer et se dire ‘Ok, maintenant qu’on a le match en main, ce n’est plus  est-ce que qu’on doit gagner ce match mais combien on doit marquer de buts’. Ça change tout dans l’approche.”

Retranscription Girondins4Ever

Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.