L’UNFP parle de “crime” concernant l’incident de Bordeaux-Rodez

    Depuis hier soir, nous avons entendu, lu, toutes les analyses possibles et imaginables, des plus réalistes, aux plus mesurées, aux plus accusatrices. Mais celle-ci, nous ne l’avions pas encore lue. Si la Ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, demande une “tolérance zéro”, condamnant cette agression et la définissant comme “intolérable”, demandant par la même occasion des “sanctions”, l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels, ou UNFP, est allé encore plus loin dans ses propos.

    Le syndicat historique des joueurs de football professionnels a qualifié ce qu’il s’est passé hier soir au Matmut Atlantique, de “crime”. Vous avez bien lu. En aucun cas nous ne défendrons ce supporter avec ce qu’il s’est passé hier soir. Jamais. En revanche, il faut cependant faire attention aux mots utilisés, même si à l’égard des Girondins de Bordeaux, l’UNFP n’en est pas à son premier coup en ce qui concerne les mots “salés”.

    “Lucas Buades, agressé par un spectateur, alors qu’il venait de marquer, est à l’hôpital. Jamais le football français n’était tombé aussi bas. L’UNFP ne laissera pas ce « crime » impuni. On ne tergiverse ni avec la sécurité, ni avec l’intégrité physique des joueurs […] Le match opposant les Girondins de Bordeaux à Rodez est arrêté. Comment a-t-on pu en arriver là ? Au-delà du geste d’un abruti, il faudra établir les responsabilités des uns et des autres et réaffirmer avec l’UNFP
    que la protection des joueurs doit être la priorité des priorités ! Non à la violence !”.

    Et la violence des mots ?