Daniel Riolo : “Des excuses envers votre client ? Oh, ce n’est pas le genre de la maison à Bordeaux en ce moment, avec ces dirigeants-là et avec ce qu’il y a autour de ce club en ce moment”

    (Photo by Daniel Derajinski/Icon Sport)

    Dans l’After Foot sur RMC, Daniel Riolo, consultant, s’est exprimé par rapports aux arguments de Maitre Karine Shebabo, avocate de Lucas Buadès, qui justifiait la commotion cérébrale de son client.

    “Les images ont été décortiquées et beaucoup ont joué là-dessus alors que moi je fais partie de ceux qui pensent que de toute façon, peu importe ce qu’il a eu, l’acte ne devait pas avoir lieu. L’agression, quelle qu’elle soit et quelle que soit sa gravité, ne devait pas avoir lieu. Le reste m’importe presque peu, néanmoins j’ai quand même envie de savoir et de m’intéresser aux abrutis qui ont tout décortiqué. Qu’est-ce que vous répondez à ceux qui ont décortiqué les images ? C’est ce que va faire Bordeaux, le club. Gérard Lopez en personne veut décortiquer les images pour montrer que ce n’est peut-être même pas l’Ultra qui a poussé le joueur, que la chute ne peut pas avoir occasionné ça… Bref, qu’est-ce que vous répondez à ceux qui disent qu’il a fait du cinoche ?”

    Maitre Karine Shebabo, avocate du joueur de Rodez Lucas Buadès :

    “Vous parliez d’une période assez sombre de notre histoire (ils ont évoqué la seconde guerre mondiale). Je crois qu’il y a des gens qu’on appelle les faussaires de l’histoire. Je ne veux pas faire des rapprochements et des raccourcis un petit peu approximatifs mais là, vraiment, je ne comprends pas du tout quel est le débat ? Mon client a été frappé, ça c’est évident. On essaye maintenant de faire dire aux images, une autre réalité. Donc il a été agressé, le PV de match parle bien d’une agression d’un joueur, il parle bien d’une sécurité qui est menacée. C’est bien ça qui est menacée, c’est la sécurité des joueurs, c’est le déroulement de l’évènement sportif. Il n’y a pas de débats là-dessus si vous voulez. Ce que j’aurais aimé de la part de la part du club recevant, c’est peut-être d’abord un coup de fil à mon client pour présenter ses excuses et savoir comment il va. J’aurais quand même apprécié, j’aurais trouvé que c’était fair-play, que c’était sport.”

    Ce dont à quoi Daniel Riolo à répondu :

    “Oh, ce n’est pas le genre de la maison à Bordeaux en ce moment, avec ces dirigeants-là et avec ce qu’il y a autour de ce club en ce moment…”

    Retranscription Girondins4Ever