Sur TV7, Arnaud De Carli s’est exprimé sur le côté financier pour les Girondins de Bordeaux, et le fait de devoir rebâtir un projet Ligue 2.

« Tout est possible. Après, ce n’est pas évident, c’est une certitude. Pour en avoir discuté avec les dirigeants, il était plus facile de financer une année en Ligue 1, qu’une seconde année en Ligue2, mathématiquement et financièrement parlant. Il y a des rentrées d’argent plus importantes en Ligue 1 comme le sponsoring, le ticketing, et les droits TV qui sont l’une des premières sources de financement. Aujourd’hui, c’est cinq fois supérieur en Ligue 1 qu’en Ligue 2… Après, mathématiquement, c’est plus difficile. Oui, il faut être inquiet. Je suis chef d’entreprise donc je suis toujours inquiet. Je pense que l’inquiétude fait partie de ce qui nous permet de mieux appréhender l’avenir. Il faut être inquiet. Après, je fais confiance aux dirigeants actuels. Je sais que le Président a déjà trouvé l’été dernier des solutions. L’été dernier il a trouvé des fonds »

Combien manque t-il ?

« Je ne sais pas, on parle d’une somme aux alentours de 15 millions d’euros, et c’est peut-être un peu plus, voilà ».

Malgré tout, il faut positiver, et croire en Gérard Lopez. Et à tous ceux qui mettront de la bonne volonté.

« Je suis assez optimiste dans la mesure où, autour de la table, on a des gens plutôt avec un bon esprit et surtout une empathie au niveau du club. Et puis, il y a le travail qui a été fait pendant un an, il ne faut pas tout jeter, que ce soit au niveau des jeunes, de l’engouement autour du club. J’en discutais avec le maire, le président de la Métropole, et son directeur de cabinet. Il y a une dette qui s’accumule, des loyers à payer. Tout le monde est conscient que les Girondins font partie du patrimoine bordelais, et s’il faut encore faire un effort supplémentaire, je pense qu’ils le feront. Je suis plutôt optimiste, mais inquiet ».

Retranscription Girondins4Ever