Benoit Trémoulinas : “Moi, j’étais un petit peu atterré par le mot agression”

Sur La Chaine L’Equipe, Benoit Trémoulinas est revenu sur la décision de la commission de discipline pour la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Rodez.
« Je suis d’accord concernant l’injustice que doit ressentir Annecy, parce que ce match-là les fait tout simplement descendre, alors qu’une victoire des Girondins leur aurait permis de se maintenir. Surtout lorsqu’on voit comment l’affaire a été gérée, et surtout pourquoi il y a match perdu pour Bordeaux… ».
Puis, l’ancien latéral bordelais a voulu revenir sur l’événement en lui-même qui a causé l’arrêt du match.
« Moi, j’étais un petit peu atterré par le mot agression. J’ai souvent vu dans les journaux agression, agression… Le soir-même, sur la Chaine L’Equipe, j’entendais ‘poussette’. C’était une poussette, ça n’a pas été une agression. J’ai parlé avec 100 personnes, et 100% de ces personnes m’ont tous dit que c’était une poussette, et non pas une agression. J’en ai parlé dans le train, dans les taxis, à Paris… On parle de commotion, de l’amener à l’hôpital, et au final il n’y est pas allé… C’est ça, il y a eu plusieurs versions différentes ».
En revanche, pas question de tolérer la démarche du supporter, évidemment.
« Je suis entièrement d’accord, le supporter n’avait pas à descendre, à le pousser, mais ça je suis complètement d’accord ! Qu’il y ait un retrait d’un point pour Bordeaux, je suis complètement d’accord aussi ».
Quelle aurait été la solution idéale pour lui ?
« Seulement, il faut refaire le match. Vous vous rendez compte qu’il y a une équipe, parce qu’il y a un joueur qui a été poussé, que le match a été arrêté, qui va descendre à cause d’un supporter bordelais… Ça veut dire qu’à n’importe quel match, quand il y a des rencontres un peu comme ça, on ouvre la porte à des supporters qui vont rentrer sur le terrain… Non, il faut gérer ce genre de situation ».
Retranscription Girondins4Ever