Loïc Duroselle (SBA) : “On fait tout pour que cet équipement continue de vivre et d’offrir aux bordelais des moments de joie”
Sur France Bleu Gironde, le président du stade Matmut Atlantique, Loïc Duroselle, a évoqué les 20 millions d’euros de pertes cumulées depuis 2015.
« C’est à peu près autour de ce chiffre là depuis l’ouverture en 2015. C’est lié à un modèle qui est assez déséquilibré au final. Vous savez, on fait tous des prévisions au départ de l’exploitation d’un équipement comme ça, et ce n’est pas évident. Et puis après, la réalité est parfois un peu différente. On a notamment des normes d’exploitation qui sont fixées par la Ligue 1 sur l’entretien de la pelouse, sur des performances techniques qui évoluent au fil du temps et qui ne sont pas forcément prévues au départ. Donc il faut s’adapter. La première chose qu’on doit faire, c’est accueillir de plus en plus d’événements. Encore une fois, c’est une réussite de ce point de vue-là, et 2023 sera une année record. On est à moins de 100 jours de la Coupe du Monde de rugby, on va accueillir pour la première fois cinq concerts, ça ne s’est jamais vu au Matmut Atlantique. On y travaille. Le Matmut Atlantique, c’est une dizaine de personnes, et cette dizaine de personnes permet d’accueillir de plus en plus d’événements. Ce qui n’empêche pas qu’avec la Métropole, on discute des conditions dans lesquelles on doit pouvoir rééquilibrer légèrement cette exploitation »
Comment ?
« En fait, on doit pouvoir couvrir les coûts d’exploitation, et notamment les coûts d’entretien de la pelouse, du stade. Il faut qu’on ait en face de ces coûts importants des recettes adaptées. Il faut qu’on continue d’avoir cette dynamique sur l’accueil d’événements et on compte bien ne pas s’arrêter là. Vous avez vu qu’on avait accueilli pour la première fois la Coupe d’Europe de rugby, avec une ambiance de feu et les rochelais qui avaient rempli le stade. On va continuer à faire ça. L’équipe de France de football sera de retour en 2024, les demi-finales de Top 14 seront de retour en 2025. On fait tout pour que cet équipement continue de vivre et d’offrir aux bordelais des moments de joie ».