En ce moment, nous attendons surtout des bonnes nouvelles du côté des Girondins de Bordeaux. Il y en a une qui vient de tomber et elle concerne le paiement du loyer du Stade Matmut Atlantique – René Gallice. La Métropole de Bordeaux, propriétaire de l’enceinte, vient de se mettre d’accord avec le club et son représentant Gérard Lopez.

Le quotidien Sud Ouest annonce en effet que le loyer est ainsi reporté. Quand on sait qu’il avoisine les cinq millions d’euros à l’année et que les finances de Bordeaux ne sont pas encore au mieux, c’est une bonne nouvelle et un point de plus dans le dossier à présenter devant la DNCG la semaine prochaine.

Le Président des Girondins pourra donc apporter une lettre d’engagement au gendarme financier. Il faudra néanmoins régler la note à Bordeaux Métropole tôt ou tard et celle-ci augmente donc. Aux 15 millions d’euros dus sur les dernières saisons, vont s’ajouter environ 13 millions sur les trois prochaines saisons. Le total du loyer à rembourser s’élèvera donc à 28 millions d’euros. C’est une belle somme et pour cela il faudra du temps pour rendre l’argent. Le montant a été lissé jusqu’à la fin du Partenariat Public Privé, c’est-à-dire en… 2045 ! L’autre nouvelle du jour, toujours concernant ce dossier, c’est que le paiement du loyer devrait de nouveau être normal d’ici 2026 à condition que le club soit remonté en Ligue 1. 

Voici quelques mots d’Alain Anziani, Président de Bordeaux Métropole : 

« On voit bien que cela n’est pas réaliste d’exiger ça du club, quoi que l’on pense du football professionnel. On ne s’assied pas sur la dette, on accorde une facilité de paiement. »

Arnaud De Carli s’était déjà exprimé sur TV7 il y a quelques jours, sur le sujet :

« Je suis assez optimiste dans la mesure où, autour de la table, on a des gens plutôt avec un bon esprit et surtout une empathie au niveau du club. Et puis, il y a le travail qui a été fait pendant un an, il ne faut pas tout jeter, que ce soit au niveau des jeunes, de l’engouement autour du club. J’en discutais avec le maire, le président de la Métropole, et son directeur de cabinet. Il y a une dette qui s’accumule, des loyers à payer. Tout le monde est conscient que les Girondins font partie du patrimoine bordelais, et s’il faut encore faire un effort supplémentaire, je pense qu’ils le feront. Je suis plutôt optimiste, mais inquiet ».