Camel Meriem : « Je n’oublie pas que c’est à Bordeaux que j’ai connu les Bleus et que j’ai bâti une bonne partie de ma carrière »

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    Pour So Foot, l’ancien meneur de jeu, Camel Meriem, est revenu sur l’étiquette qui lui a été collée à l’époque, à savoir cette du « nouveau Zidane ».

    « Les gens ont toujours pensé que ça me déstabilisait qu’on m’appelle « nouveau Zidane ». La vérité, c’est que j’en étais complètement détaché. (Rires.) Je dirais même que mon esprit a rejeté cette comparaison avec Zizou. Elle n’a jamais existé. Ce qui a excité les gens, c’est le départ à Bordeaux, où on s’est imaginé un parcours similaire. Ensuite, j’arrive en sélection, où on me donne le 10, donc il y avait tout un contexte favorable à ce truc-là. Mais ça ne m’a jamais traversé la tête. Les gamins d’aujourd’hui, eux, doivent un peu plus morfler, avec les réseaux sociaux. Moi, j’étais Camel Meriem, je jouais à Sochaux, un petit club de famille ».

    Puis, le média expliqua qu’aux Girondins de Bordeaux à l’époque, on attendait peut-être plus de cette génération.

    « Et les gens avaient raison. On avait Darcheville, Laslandes, Chamakh, Mavuba, Riera, Ramé, je pourrais tous les citer, mais on n’a jamais réussi à accrocher le podium, ce qui reste une anomalie. Le pire, c’est qu’on dégringolait en milieu de tableau. Peut-être la faute à un surplus de talent dans l’équipe, ce qui est quand même très paradoxal. Mais bon, je n’oublie pas que c’est à Bordeaux que j’ai connu les Bleus et que j’ai bâti une bonne partie de ma carrière ».

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