L’astuce de William Prunier pour berner Guy Roux au centre de formation, et mener une double vie

Dans le Podcast des Légendes, très bon média retraçant la carrière des anciens joueurs de football, l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, William Prunier, a raconté une anecdote datant du centre de formation, afin d’éviter la rigueur célèbre de Guy Roux.
« Il me déposait au centre, me disait ‘bonne nuit’, et refermait la porte (rires). Bon, je peux le dire maintenant, je vivais au centre, mais j’avais quand même loué un studio au centre-ville (rires). J’avais déjà mon petit chez moi où je pouvais de temps en temps passer un peu de temps. J’étais professionnel donc j’avais les moyens de me payer un petit appartement. Il surveillait tous nos faits et gestes, c’était impressionnant. Il était vraiment derrière notre cul à chaque fois. Mais je voulais avoir ma liberté, et le fait d’avoir un appartement, un studio, et d’aller y passer une heure ou deux dans la journée… J’y ai passé beaucoup de temps quand même parce qu’à l’époque, j’étais déjà avec la femme de ma vie. Je n’étais pas le seul à partir par la fenêtre du centre de formation… On avait cependant trouvé une bonne combine. On avait récupéré les clés du gardien, et j’avais été faire le double des pass en ville, et on avait donné un pass à tous les joueurs pour que chacun puisse sortir quand il le voulait ».
Dès que Guy Roux le déposait, il partait.
« Il y avait un gardien quand même qui nous surveillait. Mais je faisais la petite ruse du coussin sous les draps (rires). C’était nul. Et je revenais à 6h du matin me coucher… Si c’était épuisant ? Oh, quand on a 17-18 ans, non… Mais je n’étais pas tout seul. Parfois il n’y avait plus que le gardien dans le centre (rires). L’année suivante, j’ai eu la chance de pouvoir quitter le centre, et j’ai pris un appartement un peu plus grand. C’était l’année de l’armée, le Bataillon de Joinville… Du lundi au jeudi, et je rentrais à Auxerre pour jouer le week-end ».
Retranscription Girondins4Ever
