Conciliateurs CNOSF : « La gravité et la dangerosité du comportement du supporter justifient le prononcé de sanctions appropriées »

    (Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport)

    Comme vous le savez, le Comité Olympique n’a pas été à l’encontre de la décision en première instance de la Commission de Discipline de la Ligue. Aujourd’hui, L’Equipe rapporte une partie de l’avis rendu par le CNOSF.

    « Les conciliateurs estiment que la gravité et la dangerosité du comportement du supporter, contre lequel les instances du football doivent lutter à tous les niveaux et qui aurait pu entraîner des conséquences encore bien plus lourdes, justifient le prononcé de sanctions appropriées. En outre, la jurisprudence administrative a déjà eu l’occasion de reconnaître que le retentissement médiatique et l’image déplorable donnée par une rencontre pouvaient être pris en compte par l’instance disciplinaire pour apprécier les faits. Eu égard à ce qui précède, il semble aux conciliateurs que tant l’équité sportive que la gravité des faits reprochés ne pouvaient commander que la rencontre soit donnée à rejouer. Ils estiment à l’inverse que ces manquements ayant entraîné des conséquences sportives directes – l’inaptitude d’un joueur à reprendre la partie et la fin de celle-ci avant son terme -, une sanction sportive, telle que la perte par pénalité de la rencontre ainsi qu’un retrait de points pour la saison suivante, est adaptée auxdits manquements ».

    Les Girondins de Bordeaux ont pris acte ensuite de cette décision, estimant cependant qu’il s’agissait d’une injustice.

    « Le FC Girondins de Bordeaux prend acte de la proposition des conciliateurs du CNOSF de ne pas remettre en question la décision de la Commission de Discipline de la LFP.

    Le Club accepte cette décision de l’instance de référence du sport français, qu’il avait saisi sans passer par les étapes habituelles d’appel dans le but d’obtenir une décision définitive dans les délais les plus brefs, compte tenu des contraintes de calendrier d’inter-saison.

    Cependant, le Club regrette cette décision injuste et disproportionnée puisqu’elle empêche le match d’être rejoué, et entraîne la mise en œuvre de sanctions sportives à cheval sur deux saisons.

    Le FC Girondins de Bordeaux va de l’avant. La séquence disciplinaire et sportive étant désormais close, il se concentre sur la préparation de sa saison de Ligue 2 BKT tout en se réservant le droit de poursuivre les autres procédures en cours pour faire toute la lumière sur les événements du 2 juin ».