Lors du Conseil de Bordeaux Métropole, les Girondins de Bordeaux étaient au cœur d’une délibération, concernant « l’adaptation du calendrier de versement des redevances relatives à l’utilisation du Stade Matmut Atlantique ». Une délibération adoptée à 93 voies, contre 2.

Alain Anziani, le Président de Bordeaux Métropole, s’est positionné.

« D’abord, je me réjouis de la saison qui a été faite par les Girondins, même si à la fin, dans les quelques matches finaux, les Girondins ont raté leur remontée. C’est important pour nous… Il faut dissiper tout de suite une confusion. On n’est pas dans une aide économique. On n’est pas dans une aide à une entreprise. On est simplement le propriétaire, qui est sollicité par son locataire, ‘je n’ai pas les moyens de payer mon loyer’. Le propriétaire a deux solutions. Dire que ce n’est pas son problème, et à ce moment-là on paye 15 millions d’euros. On perd tout ce qu’on a investi. Ou alors on dit qu’on comprend, que les Girondins n’ont pas les moyens aujourd’hui d’un club de Ligue 1. Le loyer, finalement, d’un club de Ligue 1, est beaucoup moins important qu’un club de Ligue 1. On ne fait pas un abandon de créances, on fait un étalement de créances. On ne perdra rien puisqu’à la fin, on va retrouver nos petits. Ça, c’est quand même très important. On abandonne absolument rien. On a accompagné un club où Monsieur Lopez sort de sa poche 40 millions d’euros. Je ne dis pas que c’est bien ou que c’est mal. Je dis que je ne connais pas beaucoup de gens, même dans le football, qui sortent de leur poche et pas de la poche d’une société, 40 millions d’euros, afin de permettre à leur club de continuer à vivre ».

Retranscription Girondins4Ever