William Prunier : « Mon premier salaire ? J’avais acheté une super 5 GT Turbo. J’avais fait enlever le GT Turbo, on n’avait pas le droit d’avoir des voitures rapides à Auxerre

    Dans le Podcast des Légendes, très bon média retraçant la carrière des anciens joueurs de football, l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, William Prunier, a expliqué que c’est par le travail qu’il réussit à faire du football son métier.

    « A l’époque, c’était le mental qui faisait qu’on allait réussir, c’était ça la première des choses. Ma force, c’est que j’ai toujours aimé travailler. On peut avoir un talent, parfois ça ne suffit pas. Il faut le travailler. Je pense que les grands joueurs actuels ont du talent, mais s’ils travaillent ils sont encore plus forts. Mentalement, j’ai toujours aimé bosser. J’ai même vomi sur des terrains, en travaillant dur. J’ai appris comme ça. Peut-être que c’est mon éducation aussi qui a voulu ça. Très jeune, j’allais sur les marchés avec mes parents. Mon père était poissonnier pendant 45 ans, il faisait les marchés. J’allais souvent à Rungis à 2h du matin avec lui à l’époque, avant d’aller à l’école. C’était de bons souvenirs. C’était sympa, j’aimais ça aussi. Je dis souvent en tant que coach ‘souffrir pour réussir’ ».

    Il se remémora aussi ce qu’il s’était acheté avec son premier vrai salaire.

    « Je me suis acheté une voiture, et je n’avais pas le permis (rires). J’avais acheté une super 5 GT Turbo. J’avais fait enlever par le concessionnaire le GT Turbo parce qu’on n’avait pas le droit d’avoir des voitures rapides à Auxerre. Guy Roux vérifiait tous les modèles qu’on avait, et celles qui étaient trop rapides étaient interdites. Je n’étais pas le seul à l’époque. Il disait que ça ne valait pas le coup d’avoir une belle voiture, ou une voiture rapide. C’était interdit […] Il y avait des joueurs qui avaient connu l’expérience avant moi. Ils avaient acheté des Golf GTI, et ils avaient enlevé le GTI (rires) ».

    Retranscription Girondins4Ever