Mathieu Debuchy : « La Coupe du Monde en Russie ? La sélection m’avait contacté pour me dire de me tenir prêt, au cas où… »
Sur Colinterview, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, Mathieu Debuchy, est revenu sur sa signature à l’AS Saint-Etienne. Un club où il se serait bien vu terminer sa carrière.
« Clairement, le facteur X c’est Jean-Louis Gasset, avec Ghislain Printant. Ils m’ont appelé début janvier, et ils m’ont dit qu’ils me voulaient. Sainté était en galère, le club était un peu en perdition, et ils avaient besoin de renforts. Dès que j’ai eu le coach et que j’ai entendu son discours… Je l’avais côtoyé en Equipe de France aussi, je savais comment il fonctionnait. J’étais ravi et j’ai pu rejoindre Saint-Etienne. Ma priorité était de sauver le club et ensuite de participer à la Coupe du Monde […] Si j’avais l’ambition de rester aussi longtemps dans ce club ? Sur le coup, quand j’arrive, pas forcément. Ce que je voulais c’était reprendre du plaisir, jouer le week-end, sauver le club, et ensuite on verra… C’était contenu comme ça. Mon objectif était aussi cette Coupe du Monde en Russie. Je suis réserviste en fait, et ça a été pour moi une déception de ne pas être dans ce groupe, parce que j’avais beaucoup donné ».
L’ancien défenseur latéral revient sur cette non-sélection pour la Coupe du Monde en Russie.
« Je vois la liste à la télé, je me vois réserviste. Tu es un peu déçu, mais tu te dis quand tu es quand même réserviste… J’ai fait le maximum à Sainté, on s’est sauvé, j’ai mis cinq ou six buts… j’ai tout donné, pas de regrets, mais c’est vrai que tu as envie d’y être, et quand tu vois l’issue derrière… J’aurais pu y figurer parce que le sélectionneur m’a appelé car il y avait un joueur qui était incertain, et jusqu’à la veille du premier match ils pouvaient appeler un joueur. La sélection m’avait contacté pour me dire de me tenir prêt, au cas où. J’avais préparé mes valises la veille, on m’avait demandé d’intensifier ma prépara physique… Et la veille le coach m’a appelé pour me remercier, car au final ils restaient comme ça. Il faut l’accepter, c’est comme ça… Je n’ai pas eu de regrets parce que j’ai donné le maximum pour y figurer. C’est des choix de sélectionneur, mais il faut les accepter, c’est comme ça ».