Yannick Stopyra : « Bordeaux fait partie des clubs dans les 2ème, 3ème, 4ème qui ont une bonne image, donc c’est assez facile »
Dans le Podcast des Légendes, très bon média retraçant la carrière des anciens joueurs de football, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Yannick Stopyra, a expliqué dans quelle mesure il se servait de son passé de joueur dans son métier aujourd’hui.
« Déjà, ce qui est marrant, c’est qu’on me dit ‘mon père et ma mère vous aiment bien’. Maintenant, ‘mes grands-parents vous aiment bien’ (rires). Donc maintenant, tu essayes de toucher les grands-parents ! Non, je pense qu’il y a une forme de respect, déjà au niveau du club. Si tu es de Bordeaux, tu aimes Bordeaux. Je pense que Bordeaux fait partie des clubs dans les 2ème, 3ème, 4ème qui ont une bonne image, donc c’est assez facile. Ensuite, quand tu fais ce métier, quand nous on vient – surtout en ce moment, vu la situation du club – ils savent que ce n’est pas l’argent. Donc déjà, je leur dis ça, qu’on fait une proposition correcte, intéressante, et que s’ils veulent la formation, ils l’ont. Là, ils auront des chances. Oui, c’est important d’avoir le nom (Girondins de Bordeaux). J’ai Marius Trésor, j’ai Patrick Battiston, je me sers de tout ça. Mais il ne faut pas dire spécialement ‘c’est Yannick Stopyra qui a fait Jules Koundé’. Par exemple, quand j’invite la maman de Jules, qu’il mange avec nous, et que la cuisinière lui dit ‘tiens, je vais t’en remettre un petit peu’, la mère se dit ‘ils vont bien s’occuper de mon fils’. Je veux dire que c’est un travail d’équipe. S’il y en a un qui foire, on n’a pas le joueur. Voilà ».
Et lui, à titre personnel, a t’il inspiré d’autres personnes ?
« Non, franchement… J’ai fait ce que je devais faire, je me suis fait plaisir. Ce qui est marrant c’est qu’en Coupe d’Europe, on a joué il y a quelques années contre une équipe (Videoton), où le joueur s’appelait Ianique Stopira. Et il marqua le but qui nous a éliminés de la Coupe d’Europe (Lors du troisième tour préliminaire de la Ligue Europa, en 2016). Et chez nous en plus… Il voulait que j’aille le voir. L’histoire c’était que le garçon était né en 1986, et son père aimait l’Equipe de France. Comme Yannick était un prénom qui plaisait à la maman… Ça ne s’écrit pas pareil (Ianique Stopira), mais ce prénom a été donné comme ça ».