Eric Guerit : « Quand t’es à Bordeaux t’es obligé d’être à 100% et t’es obligé de gagner, d’essayer de gagner au maximum »
Dans l’émission Bordeaux Le Mag, l’invité du jour était Eric Guerit, ancien milieu des Girondins de Bordeaux entre 1992 et 1995. Il est revenu sur ses souvenirs sur le terrain en tant que joueur.
« J’ai plutôt des souvenirs négatifs. Il y a eu des victoires sur le grand Marseille, des choses comme ça… le grand Monaco… Il y a des victoires comme ça mais moi je n’ai pas connu la Coupe d’Europe, je suis venu juste après. Je suis parti et ils ont fait leur parcours juste après, avec les mêmes mecs pratiquement. Sur la Coupe d’Europe, sur le Milan AC, là ils peuvent dire qu’ils ont connu des matchs avec une référence. Nous on s’est qualifiés pour la Coupe européenne, les matchs contre Marseille c’était très, très chaud ça c’est clair, mais on les gagnait. Après, les matchs contre Nantes, on les gagnait aussi chez nous et on prenait des branlées là-bas. Il n’y a pas un match comme ça qui fait que t’as l’impression qu’il te reste quelque chose. C’est plutôt un ensemble de matchs où tu te sens dans l’obligation pratiquement… Quand t’es à Bordeaux tu ne peux pas… t’es obligé d’être à 100% et t’es obligé de gagner, d’essayer de gagner au maximum parce qu’autrement… Tu n’es pas dans le club intermédiaire où tu te dis qu’il faut qu’on diminue notre exigence de l’engagement parce que des fois tu te relâches un peu… non ! Là t’es constamment confronté à faire un résultat tout le temps, tout le temps, tout le temps… surtout à la maison ! […] Pour revenir à ce que je ressens à l’intérieur des Girondins, par rapport à l’extérieur, c’est cette exigence de résultat, mais c’est aussi une certaine mentalité, c’est-à-dire, de gagneur. Il faut être gagneur, même si on n’est pas beaux, même si on n’est pas toujours beaux. On avait des mecs qui étaient très beaux et d’autres qui étaient un peu moins beaux quoi (rires) et donc parfois, cette exigence était là. Il y a des jours on se disait qu’on n’était pas beaux mais il fallait gagner quand même. […] Mais me souvenir d’un match en particulier je dirais que non, ça ne me vient pas comme ça. »
Retranscription Girondins4Ever