Alain Giresse : « Il y a des gens qui sont capables de programmer toute une carrière : moi non »
Pour l’UNECATEF, l’ancien meneur de jeu des Girondins de Bordeaux, Alain Giresse, a expliqué comment il était arrivé à coacher à l’étranger, et plus précisément au Maroc.
« Il y a des gens qui sont capables de programmer toute une carrière : moi non. Ce sont des circonstances. On est allés au Maroc pour préparer l’anniversaire d’un club dans lequel je joue, le Variétés Club de France, et un club marocain cherchait un entraineur… Et la démarche s’est faite comme ça. Il se trouve que c’était un club de Casa. Là, il y a le Président des FAR à Rabat qui apprend ça, qui connait plus ou moins Jacques Vendroux… J’étais plus ou moins engagé, mais les Forces Armées Royales m’appelaient… C’était un autre pays, une autre culture, je me disais que ça allait m’apporter quelque chose d’autre. J’ai fait deux ans pleins là-bas. Ce que j’en retiens ? La capacité de pouvoir m’adapter à une autre vie, une autre culture, des conditions différentes […] J’ai toujours été attiré pour la géographie, la découverte, les pays, les continents… A chaque fois que j’avais la possibilité par le biais du foot d’aller dans un pays… ».
Puis vint le coaching des sélections nationales.
« C’était encore autre chose, c’était la Géorgie. Michel Platini était à l’UEFA, il connaissait le Président de la Géorgie. Je les avais rencontrés à Paris. Et c’était parti, la découverte, l’aventure… On se demande comment moi, un casanier, mon village, mon pays… et tout d’un coup, boum, je pars à droite, à gauche… Mais j’avais ça en moi, voir, découvrir… Et je trouve que sur le plan humain, c’est quelque chose d’énorme, et plus d’être des aventures professionnellement ».