Sur la chaine YouTube Colinterview, Rio Mavuba, ancien milieu des Girondins de Bordeaux et actuellement entraîneur des U15 au club, est revenu sur ses débuts dans le football puis aux Girondins de Bordeaux.

« J’ai eu de la chance. J’ai toujours eu des gens autour de moi qui se sont intéressés au gamin que j’était peut-être. Mon père a fait en sorte que, il m’emmenait en voiture au départ parce que je jouais dans un petit club, le club d’Eysines. Je jouais dans ce petit club-là et mon père m’emmenait à l’entraînement de temps en temps. Parfois, comme ce n’était pas trop loin de la maison, on pouvait y aller à pied et j’avais un copain à moi qui jouait aussi donc on y allait à deux, ou les grands frères nous emmenaient… Après j’avais mon ex beau-frère, quand j’ai commencé à jouer aux Girondins et qu’il fallait se déplacer un peu plus souvent avec la voiture, il m’emmenait. J’ai les parents d’un joueur de foot, qui jouait avec moi, Anthony Soubervie qui a joué un petit peu en National et en Ligue 2 je crois aussi, et ses parents m’emmenaient. J’avais toujours quelqu’un qui m’emmenait même les coachs. Deux coachs particulièrement, Fabrice Duluc et Patrick, deux personnes avec qui je suis encore en contact et qui sont proches de moi et de ma famille. Ils faisaient aussi des déplacements pour pouvoir m’emmener aux entraînements aux Girondins. Après j’ai déménagé sur la rive droite à Bordeaux, ce qui est vachement plus loin pour aller à l’entraînement, j’avais un joueur qui habitait à côté de chez moi et je me rendais à pied chez lui du coup et sa mère nous emmenait à l‘entraînement. J’ai toujours eu quelqu’un, c’est fou… Est-ce que c’est une étoile ? Je ne sais pas comment le décrire mais j’ai toujours eu des gens qui ont pu m’emmener. Ça aurait pu coincer. Il y a eu des fois où j’ai raté des matchs parce que personne ne pouvait m’emmener et quand tu es petit, qu’est-ce que tu fais ? Beh tu pleures. Il y a eu des fois aussi où mon père, parce que moi j’étais un petit filou et des fois je ne rangeais pas ma chambre, dès fois il m’interdisait d’aller à l’entraînement. Il voulait que ça soit carré. Je pétais les plombs, j’étais dans ma chambre, je ne pouvais rien faire. Du coup, qu’est-ce que je faisais ? Je rangeais ma chambre (sourire) mais c’était trop tard, l’entraînement était passé. En tout cas, j’ai toujours eu des gens qui ont fait en sorte que je puisse vivre ma passion quand j’étais plus jeune. Après je rentre au centre de formation et là, ça a été beaucoup plus simple. »

Retranscription Girondins4Ever