Nicolas De Préville : « Les retours que j’ai eus, c’est qu’on m’a un peu oublié après cette année compliquée »
Dans L’Est Eclair, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Nicolas De Préville, qui s’est engagé cet été avec l’ESTAC, a répondu à la question de savoir s’il aurait pu retourner plutôt en Ligue 1 cette saison. « C’était compliqué. Les retours que j’ai eus, c’est qu’on m’a un peu oublié après cette année compliquée. Le but, si je ne trouvais pas un club de Ligue 1 – car je ne vais pas mentir, c’est ce que j’espérais –, c’était d’aller dans un club structuré, qui a l’ambition de retrouver l’élite ».
La saison dernière, il tarda à choisir un club, et finit pas ne pas jouer une demi-saison, et signer finalement en Allemagne, à Kaiserslautern. « Je ne vais pas citer les clubs et les personnes mais en fait, lors du dernier mercato d’été, j’avais deux possibilités sûres en Ligue 1 ; et une moins sûre. Évidemment, c’est celle-ci qui était la plus intéressante. J’avais un accord oral et fin août, cet accord est parti en fumée. Aux deux autres clubs qui me voulaient, je leur avais dit honnêtement quelle était ma situation. Au final, j’ai perdu ces deux possibilités car entre-temps, ces clubs avaient logiquement fait leur marché. Ensuite, j’ai été en contact avec un club étranger qui jouait la Coupe d’Europe. Mais il m’a fait un sale coup : on s’était entendu sur le contrat et la durée. Et le jour où je devais signer, à quelques heures de l’inscription des joueurs à la Coupe d’Europe, tout a été divisé par deux ! Je l’ai mal pris, l’ego a parlé, je leur ai poliment dit au revoir. Mi-septembre, je n’avais rien. Il a fallu sauver les meubles au mercato d’hiver ».
Il aurait pu tout de même continuer à Kaiserslautern, en D2 allemande. « J’ai attrapé un Covid rapidement, fin février, qui m’a bien touché. Du coup, je n’ai pas joué tout de suite et je n’ai fait qu’un match en tant que titulaire […] Rapidement, il y a eu des discussions pour que je prolonge mais je vivais seul en Allemagne ; ma famille était restée à Metz. C’était la première fois que je partais à l’étranger. J’ai eu du mal à me projeter ».