Nicolas Maurice-Belay : “On sait qu’on a l’étiquette de favori, c’est juste une question de savoir quand on va faire mal à l’adversaire”

Cette année 2023 célèbre les dix ans de la victoire des Girondins de Bordeaux en Coupe de France. C’était en 2013 face au club d’Evian-Thonon-Gaillard et une victoire 3 buts à 2, grâce à des réalisations d’Henri Saivet et de Cheick Diabaté pour un doublé. A cette occasion, le club a sorti une vidéo témoignage avec des anciens protagonistes. Nicolas Maurice-Belay est revenu sur ce moment et notamment du celui d’aborder cette finale.
“Je suis passé aux Girondins de 2011 à 2017 et mon poste était milieu gauche. On est arrivé à cette finale après une saison éreintante. C’était compliqué au niveau physique et mental. De voir une partie du stade complètement aux couleurs de Bordeaux, et de l’autre côté Evian, c’est un truc magnifique… C’est pour ça qu’on joue au foot aussi, pour vivre des moments comme ça. Je suis content d’avoir pu vivre un moment comme ça pendant ma carrière. On sait qu’on a l’étiquette de favori, c’est juste une question de savoir quand on va faire mal à l’adversaire. On avait avec Cheick (Diabaté), un serial buteur où à chaque fois que le ballon rentrait dans la surface, on savait très bien que l’adversaire avait très, très peur et nous on avait confiance.”
Il a ensuite évoqué l’ouverture du score du “géant malien” :
“Je crois que c’est Mariano qui lui met la balle en profondeur. On a l’impression qu’il tergiverse un petit peu mais en tout cas il maîtrise ce qu’il fait et il ouvre le score tel le Cheick qu’on connaît. On voulait rapidement doubler la mise pour qu’il n’y ait plus de suspense. Forcément, dans ce genre de match, c’est enlever de l’espoir à l‘adversaire qui compte, pour qu’on gère la fin de match plus facilement.”
Il a aussi parlé du but de l’égalisation d’Evian, à la 70ème :
“C’est compliqué parce qu’on se dit qu’ils ne lâcheront rien jusqu’à la fin et que peut-être que le dénouement va se faire en prolongation. Mais une prolongation c’est long, c’est mental, c’est aussi physique et on n’a pas envie de passer à la trappe parce que ça veut dire que notre saison va être catastrophique.”
Retranscription Girondins4Ever