Lamine Sané : « Je pense que sur la physionomie du match on a quand même eu un peu plus de maîtrise »
Cette année 2023 célèbre les dix ans de la victoire des Girondins de Bordeaux en Coupe de France. C’était en 2013 face au club d’Evian-Thonon-Gaillard et une victoire 3 buts à 2, grâce à des réalisations d’Henri Saivet et de Cheick Diabaté pour un doublé. A cette occasion, le club a sorti une vidéo témoignage avec des anciens protagonistes. Lamine Sané est revenu sur ce moment.
« Je suis arrivé aux Girondins en 2008 et j’y suis resté de 2008 à 2016 exactement. On va dire qu’on était plus ou moins bien classés en championnat. On n’avait pas fait une grande campagne européenne. […] On arrive dans le stade, surpris, parce que le stade était presque plein. Ça nous a encore plus motivés parce qu’on pensait qu’il allait n’y a voir personne. A ce moment-là, j’ai senti dans le regard de mes coéquipiers que ça commençait à monter, qu’ils étaient encore plus heureux de voir le soutien de leurs supporters. Si j’ai de bons souvenirs c’est Evian qui élimine Paris, donc on savait qu’ils avaient fait une belle campagne aussi dans cette compétition, que c’est une équipe assez dangereuse… En plus, c’est une finale, donc voilà, on sait qu’on est surmotivés pour une finale… C’était un match très serré, surtout en première mi-temps où ils ne lâchaient vraiment rien, ça se jouait sur des petits détails. »
Il a ensuite évoqué l’ouverture du score bordelaise :
« Je ne vais pas dire que c’est une délivrance parce que ce n’est pas la fin du match, mais c’est quand même un petit soulagement dans le sens où on s’est donné les moyens de pouvoir marquer. On se dit qu’il faut quand même essayer de garder ce score même si on sait que ce n’est pas évident parce que l’équipe adverse va essayer de pousser. »
Puis il y a eu ce penalty manqué :
« Pour eux, ça les relance, ils se disent qu’il y a toujours un but d’avance et que tout est faisable. Il partent sur le côté droit, côté gauche chez eux, centre en retrait et je pense que c’est l’autre qui ferme au deuxième poteau et ça les relance et ça les surmotive. On sait que quand une équipe est surmotivée, c’est très difficile à arrêter. Il jouaient bien leurs coups, en plus il y avait Sagbo devant, un attaquant qui était très remuant à ce moment-là. »
Plus tard dans le match Henri Saivet redonnera l’avantage :
« C’est une joie pour moi par rapport à lui, parce qu’on a beaucoup d’affinités et aussi pour l’équipe parce qu’on repasse devant. Là on sent l’atmosphère du stade qui explose, et même l’équipe. On voit que ça redonne un élan. »
Avant qu’Evian égalise de nouveau :
« On s’est dit qu’il restait du temps pour pousser et gagner ce match. Je pense que sur la physionomie du match on a quand même eu un peu plus de maîtrise. »
Retranscription Girondins4Ever