Nicolas Paolorsi : “Bordeaux n’est pas encore prêt. On sent qu’il n’y a pas d’alchimie, pas de relation technique encore au point”

Sur RMC, Nicolas Paolorsi est revenu sur la victoire des Girondins de Bordeaux à domicile face à l’US Concarneau, pour le compte de la 2ème journée de Ligue 2 2023-2024. Le journaliste a d’abord noté que le public a répondu présent.
« Il y avait du monde pour une veille de 15 août. C’est important de le dire parce qu’après ce qui s’est passé pour Bordeaux-Rodez, on aurait pu se demander si Bordeaux était encore aimé par son public. Malgré cette nouvelle saison en Ligue 2, le public a répondu présent ».
Puis il revint de manière générale sur la rencontre.
« Il y a eu une pluie d’occasions pour les bordelais en première période. Concarneau a tenu même si sur les 35 premières minutes, c’était une attaque-défense. La plus grosse occasion du match a été pour Concarneau dès le retour des vestiaires avec un contre à quatre contre trois. Axel Urie a le ballon à l’entrée de la surface, il enroule sa frappe qui vient s’écraser sur le barre de Rafal Straczek, avec des Girondins chahutés en début de seconde période […] Ils ont énormément subi en première période, puis depuis le début de la seconde, ils ont frappé plusieurs fois sur le but bordelais. Ce n’a pas été un grand match des bordelais qui ont été vraiment poussifs. Les Girondins ne sont pas prêts. Bardeaux a recruté, a investi 12 millions d’euros cet été, et n’est pas encore prêt. On sent qu’il n’y a pas d’alchimie, pas de relation technique encore au point dans cette équipe. Ça va prendre du temps, et Bordeaux n’en a pas en démarrant le championnat avec -1 point, des suites du supporter qui a frappé un joueur lors du match contre Rodez […] Finalement, Bordeaux a bénéficié d’un pénalty au bout du bout du temps additionnel. Aliou Badji avait manqué deux minutes plus tôt une action immanquable, le ballon n’avait pas franchi la ligne totalement. Derrière, Pedro Diaz est un peu poussé dans la surface. Moi, personnellement, à vitesse réelle je ne l’aurais pas sifflé ce pénalty. Mais je pense que cela faisait tellement longtemps que les bordelais poussaient dans la surface de réparation, qu’avec la pression populaire Monsieur Petit a désigné le point de pénalty. Le but de Yoann Barbet a libéré tout un club et lance la saison des Girondins de Bordeaux ».
Retranscription Girondins4Ever