Josuha Guilavogui a refusé des offres très juteuses en provenance de Russie ou d’Arabie Saoudite, trouvant cela contradictoire à sa Fondation

    (Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport)

    Dans Var-Matin, l’ancien capitaine des Girondins de Bordeaux, Josuha Guilavogui, a évoqué son avenir, lui qui est désormais libre de tout contrat après son départ de Wolfsburg (Allemagne).

    Il eut vraisemblablement et selon ses dires de nombreuses propositions. En Italie tout d’abord pas l’intermédiaire du Genoa, en Allemagne où le Hertha Berlin le désire depuis plus de six mois, en Espagne aussi… Mais également dans des pays moins “traditionnels” comme les Etats-Unis, l’Australie… Mais également du Qatar, des Emirats, de l’Arabie Saoudite et de la Russie.

    Vis-à-vis de ses valeurs, mais également de sa fondation, il trouvait antinomique le fait de s’engager dans l’un des derniers pays cités.

    “Il y a même eu une proposition en Russie qui, vu le montant, normalement, se signe les yeux fermés. Mais je ne me voyais pas aller dans un pays en guerre. Entre le contexte politique et le fait que j’ai une fondation humanitaire, c’était contradictoire. L’Arabie saoudite ? Les droits de l’Homme ne sont pas appliqués partout non plus. Le pays cherche à s’ouvrir et je pense qu’il a besoin du football, celui qui réunit des jeunes, peu importe leur couleur, leur religion ou leur catégorie sociale. Les Saoudiens l’ont compris, ils n’ont pas pris que des joueurs musulmans. J’en avais discuté avec Bafé Gomis (passé par Al-Hilal), catholique comme moi et qui était une idole là-bas. Il faut laisser le football à sa place […] Leurs offres ne se refusent pas sur le plan financier… Le facteur économique est important, mais l’expérience à vivre et ma famille aussi. Les offres que j’ai eues là-bas émanaient de clubs dans le désert. Or j’ai besoin d’être dans une ville pour mettre mes enfants dans une école internationale”.

    (Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport)