Yon Ecenarro : “Je reste persuadé que quoi qu’il advienne, numéro 1 bis, 2ème gardien, tu l’appelles comme tu veux, mais il faut un gardien qui a de l’expérience”

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, partenaire de Girondins4Ever, le consultant pour la radio, Yon Ecenarro, s’est exprimé sur la prestation du portier bordelais face à Concarneau, Rafał Strączek.

    « Sur le match face à Concarneau, il a fait le job, il en sort deux notamment, une où il ferme bien l’angle à Moisan, et une autre sur une frappe détournée qu’il va chercher sous la barre. Il fait le job. Il nous maintient dans notre temps faible. Sur ce match, il faut pour moi une bonne prestation, voire une très bonne parce qu’il n’a pas été sollicité des masses. Après, ça ne s’explique pas, même avec Gaëtan Poussin j’avais un peu ce sentiment. Ce n’est pas des Carrasso, des Ramé… Je ne suis pas rassuré totalement, et j’ai l’impression que parfois, même sur le terrain… A un moment, j’ai une image où Yoann Barbet peut lui remettre en arrière, et il préfère taper en touche… Certes, c’est dans un moment où on n’est pas bien, et l’attaquant est prêt à le presser… Mais je veux dire, quand tu es sûr du jeu au pied d’un gardien de but, tu lui remets 1000 fois… C’est peut-être ça, en fait. Mais c’est peut-être aussi la barrière de la langue. Je ne dis pas que Rafał Strączek n’est pas un bon gardien. Un gardien, c’est un poste spécifique, tu ne peux pas faire un match sur deux, il faut donner de la confiance. Mais je reste persuadé que quoi qu’il advienne, numéro 1 bis, 2ème gardien, tu l’appelles comme tu veux, mais il faut un gardien qui a de l’expérience, même si Rafał Strączek reste numéro 1. Mais si ce dernier a un pépin physique, tu ne joues après qu’avec des gardiens de 18-19 ans… ».

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.